Dans la lignée de la méthode SPRI, la méthode CPSD est un excellent outil pour un consultant ou un coach qui souhaite organiser ses idées, communiquer des idées complexes simplement ou encore trouver des solutions de manière stratégique. La méthode se décompose en 4 étapes : le contexte ou la situation, le problème, la solution ou la résolution et la donnée ou l’information.
Particulièrement redoutable pour maximiser sa manière d’écrire, elle permet d’être d’optimiser sa rigueur et son efficacité. Elle offre également l’opportunité de mieux appréhender le texte et le contexte des autres.
Cette technique est transposable notamment au consulting et au coaching.
La méthode CPSD présente 2 autres avantages majeurs : la facilité et la mémorisation.
En effet, cet outil permet de classer facilement les différents éléments d’un exposé, d’une présentation, d’un mail, d’un compte rendu, d’une note de synthèse, d’un rapport…
Sans transition, mais pas sans logique…
Après avoir volé pendant de longues heures, Wallace le pivert ressent une violente soif. Il se met alors à rechercher une source d’eau pour étancher sa soif.
Après de longues de minutes à errer, il trouve une sorte de pot à moitié plein (ou moitié vide ça dépend de sa vision. À propos de moitié plein et moitié vide, je vous invite à découvrir mon article sur l’expérience de cette psychologue experte en gestion du stress).
Il jubile d’excitation jusqu’au moment où il se rend compte que son bec n’est pas assez long. La déception laisse place peu à peu à la frustration. La soif reprend le dessus et stimule sa créativité. Il réfléchit, se concentre et cherche une solution.
Il tourne en rond jusqu’à avoir une étincelle : l’illumination.
Il a aperçu des petits cailloux éparpillés sur le sol. Il en saisit un avec son bec et le lâche dans le pot. Il répète l’opération jusqu’à ce que l’eau devienne accessible.
Wallace ingurgite frénétiquement le précieux liquide, avec le plus grand plaisir, jusqu’à étancher totalement sa soif.
Toujours sans transition, mais pas sans logique…
La méthode SPRI ou CPSD en 4 étapes
L’objectif est de diviser ou subdiviser votre texte en 4 parties dans un ordre précis : contexte ou situation, problème, solution et donnée ou information.
Si vous aimez les outils simples et puissants, je vous invite à découvrir ou redécouvrir cet autre outil en 4 étapes dans mon article complet sur le sujet (Spoiler Alert : c’est le fameux modèle AIDA. Vous verrez pourquoi c’est un outil tout terrain plus puissant que le couteau suisse).
1. Contexte (ou Situation)
La situation ou le contexte a pour principal objectif d’introduire l’environnement central lié au problème. Il est souvent présenté sous forme de descriptif. L’idéal c’est qu’il capte l’attention et qu’il accroche pour susciter suffisamment de curiosité pour donner envie de découvrir la suite.
En cadrant la situation (notamment en consulting et coaching), dès le départ, le travail ou l’accompagnement vont plus facilement s’insérer dans le projet ou la stratégie de l’entreprise ou de l’organisation tout en ayant une vision claire des contraintes.
Pour vous aider à bien cerner la situation ou le contexte, vous pouvez vous appuyer sur des questions de ce type :
Quel est le contexte ?
Quand ?
Où ?
Pourquoi ?
On passe tout de suite à l’étape 2.
2. Problème
La satisfaction et la fidélisation passent souvent par la résolution de problèmes et notamment de problèmes douloureux.
Beaucoup d’experts, de thérapeutes, d’entrepreneurs, de consultants, de coachs, de freelances, de prestataires de services… ont tendance à zapper la partie problème. En d’autres termes, le problème n’est pas suffisamment approfondi, connu et maitrisé.
Nous pourrions en discuter des heures, mais pour faire simple à partir du moment où le vrai problème douleurs est identifié alors la recherche de solution devient, tout de suite, beaucoup plus facile.
Le problème central a toujours des causes et d’éventuels problèmes sous-jacents qui sont, par nature, reliés à une situation donnée.
Son existence n’est possible que parce que l’acteur central a des objectifs.
En clair pour traiter un problème, il faut, essentiellement, le faire ressortir en s’appuyant sur le contexte et l’objectif.
Voici quelques questions qui vont vous aider à mieux cerner le problème :
Quel est l’objectif ?
Quelles sont les limites ?
Quels sont les freins ?
On passe immédiatement à l’avant-dernière étape.
3. Solution (ou Résolution)
À la fin de cette étape, le lecteur, le lead, le prospect ou le client aura une vision claire des grands principes de la solution. Les détails apparaitront dans la dernière étape.
L’étape de la résolution vise à exposer sa solution à travers un processus ou un mécanisme en tenant compte du compte du contexte, du problème, mais également des concurrents.
L’objectif principal est de démontrer les avantages de votre solution en mettant en avant les faiblesses, les limites et les désavantages de celle de vos concurrents sans dénigrer les concurrents.
Votre solution doit apparaitre comme étant la meilleure pour résoudre un problème douloureux spécifique.
Les questions suivantes peuvent grandement vous aider à déterminer la ou les solution(s) :
Comment atteindre l’objectif ?
Quels sont les outils d’aide ?
Comment arriver à destination ?
Quels sont les principes utiles ?
Il est de passer à la dernière étape, pas vrai ?
4. Donnée (ou Information)
Il est temps de donner toutes les informations complémentaires à celles précédemment partagées afin de répondre à l’ensemble des questions et des challenges exposés.
Le lecteur, le prospect, le lead ou le client aura non seulement des réponses, mais également des outils, des astuces, des clés… et tout autre élément susceptible de l’aider à atteindre son objectif plus rapidement ou plus facilement.
L’objectif clé est de partager votre expertise de manière digeste afin qu’il puisse assimiler et appliquer votre solution pour obtenir la transformation désirée.
Voici quelques questions utiles pour cette 4ème et dernière partie :
Quelles sont les conditions ?
Quelles sont les modalités ?
Quelles sont les informations complémentaires ?
Quelles sont les données nécessaires à l’implémentation ?
Un exemple de la méthode SRIP OU CPSD en action
Pour vous aider à mieux comprendre et cerner la puissance du modèle CPSD, ça vous dit, un petit exemple rapide ?
Ok !
En moins de 2 minutes top chrono !
Un exemple de contexte ou situation
Au bout du 4ème rendez-vous annulé en moins de 3 jours, vous commencez à en avoir assez parce que vous avez passé du temps à vous organiser et à vous préparer mentalement pour ces échanges.
Le problème peut être par exemple
Toutes ces précieuses minutes perdues cumulées se sont transformées en heures. Rajouté à cela la charge mentale et le stress occasionnés qui de fil en aiguille impact votre énergie. La baisse d’énergie laisse place à la fatigue qui mène à une chute de la productivité qui conduit à une hausse de l’insatisfaction qui elle-même amène vers une forme de frustration qui elle-même… (bref, je peux jouer à ce jeu encore pendant un bon moment).
La solution ou la résolution pourrait être
Nombreuses sont les personnes qui sont concernées par ce challenge. À force d’écouter de multiples doléances et après en avoir eu marre d’être confronté à ce défi, j’ai décidé d’en finir. Après avoir passé des jours à éplucher des méthodes toutes plus farfelues les unes que les autres, je suis tombé, un peu par hasard, sur une solution toute simple.
La donnée ou les informations complémentaires par exemple
L’astuce toute simple et extrêmement redoutable qui permet de réduire de près de 90% le taux d’annulation que j’ai découvert tient en un seul mot : filtre.
L’idée c’est de mettre en un filtre spécifique ou une série de filtres précis permettant de grandement limiter le risque d’annulation en ayant un maximum d’informations permettant d’anticiper ce cas de figure.
Le filtre spécifique permet de s’assurer du sérieux et du professionnalisme de l’interlocuteur et ainsi maximiser les chances d’optimiser ses rendez-vous.
Bon entre nous, j’ai mis moins de 2 minutes, pour pondre cet exemple. Par conséquent, en investissant plus de temps vous pourrez obtenir, bien évidemment, de bien meilleurs résultats.
Comme vous l’avez compris à travers cette illustration, l’outil n’est pas parfait, mais totalement intéressant, flexible et accessible.
En définitive
La méthode SPRI ou CPSD permet de mieux structurer un problème pour maximiser votre communication tout en gagnant un temps fou grâce à une subdivision en quatre parties suivant un ordre précis, logique et éprouvée.
Les 4 étapes simples sont : contexte ou situation, problème, solution et donnée ou information.
Le contexte permet d’observer la réalité. Ensuite on réfléchit au problème pour pouvoir décider d’une solution et enfin l’appliquer.
Cet outil mnémotechnique est très utile pour un consultant ou un coach et peut également, très facilement, compléter la boite à outils ou la palette des méthodes des freelances, des auteurs, des conférenciers, des thérapeutes… ou encore des prestataires de services.
En effet, cette structure de texte peut être utilisée absolument partout : dans le cadre d’un article de blog, d’une vidéo, de page de vente, d’un email, d’une campagne marketing…
Maintenant c’est à vous de jouer !
Essayez-là pour voir ce qu’elle vaut vraiment et ce qu’elle a dans le ventre.
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