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A l’ère des réseaux sociaux, avec la recrudescence de superficialité, l’appât du gain à tout prix et bien d’autres problèmes, il est intéressant de se pencher sur un élément crucial : le lien avec l’argent et le bonheur.

Cela soulève plusieurs questions notamment :

Est-ce que l’argent fait le bonheur ?

Pourquoi on dit que l’argent fait le bonheur ?

Combien faut-il gagner par mois pour être heureux ?

Qu’est-ce que le bonheur ?

Pourquoi on recherche le bonheur ?

 

 

Pourquoi il faut de l’argent ?

L’économiste Ernst Friedrich Schumacher a définit l’argent comme étant je cite « La racine du diable ».

 

l'argent ne fait pas le bonheur au delà de 75 000 dollars par an

 

Beaucoup s’accorde qu’il se serait inspiré une phrase de la Bible qui dit : « La racine de tous les maux, en effet, c’est l’amour de l’argent ». 1 Timothée 6 :10.

Sans rentrer dans le détail de l’histoire, il est clair qu’il y a une relation entre histoire, culture et vision de l’argent.

Votre perception de l’argent et du bonheur est, forcément imprégné, de votre éducation, votre culture, votre croyance et votre environnement.

Un petit exemple simple pour illustrer : les anglo-saxons sont beaucoup décomplexés face à leurs revenus contrairement aux francophones.

Bien entendu, c’est un fait et surtout une tendance ce qui veut dire qu’il y a des exceptions.

 

Les facteurs sont multiples si vous avez le temps et que vous êtes passionné je vous invite à vous plongez dans des livres et des bouquins d’histoires sur le Moyen Age et plus précisément la vision de l’argent vue à travers le prisme de l’Église et l’État, en France et aux États-Unis.

Bref, ce n’est pas le sujet principal du jour. J’y reviendrai, très certainement, dans le futur parce qu’il y a beaucoup d’enseignements à tirer qui sont transposables, utiles et redoutables pour notre époque contemporaine.

Alors pourquoi il faut de l’argent ?

 

L’argent est un besoin inévitable

La question est simple tout comme la réponse centrale, pas vrai ?

En effet, nous vivons et nous évoluons dans une société capitaliste où la majorité des transactions s’effectuent en échange d’argent.

En d’autres termes, sauf exception, nous avons besoin d’argent pour survivre, vivre et évoluer en ayant une place dans cette société dite moderne.

Comme vous le savez, il y a des « règles » ou des lois qu’on ne peut pas changer. Par conséquent, soit on s’y soumet soit on sort du système ou on arrêter de jouer.

J’imagine que vous voyez ce que je veux dire, pas vrai ?

 

C’est pourquoi, pour moi, il n’y a pas de honte à vouloir gagner de l’argent, plus d’argent pour mieux vivre, s’épanouir, se faire plaisir, faire plaisir aux autres, avoir plus de liberté…

 

La liberté : le bonheur ultime

Le mot clé central c’est liberté.

Après tout, nous avons la chance d’évoluer dans des pays dits « libres » et par conséquent chacun est « libre » d’avoir des envies, des rêves, des désirs, des objectifs et des motivations.

 

En clair, l’abondance permet de régler un grand nombre de problèmes.

 

Tout comme l’insuffisance financière contribue à rendre fertile un terreau propice à la prolifération des maux.

 

Pas vrai ?

 

D’ailleurs, à ce propos, je voudrai partager avec toi, le plus grand danger lié à l’argent, selon moi, pour t’inviter à méditer.

 

Le gros danger de l’argent

Tu te rappelle de la citation tirée de la Bible, énoncé plus tôt :

« La racine de tous les maux, en effet, c’est l’amour de l’argent ». 1 Timothée 6 :10.

 

Eh bien, pour moi, il y a, à la fois, le plus grand danger et le plus grand remède.

 

Le plus grand danger se situe au niveau de l’amour plus précisément l’amour de l’argent.

 

On a tous des exemples de personnes qui, parce qu’elles étaient follement amoureuses de l’argent, ont été aspirées par une tempête qui les a conduit à leur perte temporaire ou définitive, pas vrai ?

 

Comme dirait l’autre (à travers l’expression populaire suivante) : certaines personnes ont clairement vendu leur âme aux diables puisqu’elles sont arrivées à un stade où elles n’ont plus aucune foie ni aucune loi ni aucune limite.

 

Je ne compte plus le nombre de collègues de travail, de managers, de patrons… dans des emplois précédents ou le nombre d’entrepreneurs, de coachs, de consultants, de thérapeutes… qui à cause de l’appât du gain pourrait vendre père et mère, qui sont prêts à tout, qui ont fait du mal et qui continuent probablement (je dis probablement car j’élimine automatiquement ce type de personnes toxiques, dès que possible de mon environnement surtout quand elles sont irrécupérables) de faire beaucoup de dégâts.

 

Je suis sûr que vous avez des exemples en tête qui jaillissent, pas vrai ?

 

Pour ce type de personnes c’est aux chiottes l’empathie, le respect, la franchise, l’authenticité, l’authenticité…

 

Le remède contre le plus gros danger lié à l’argent

Dans le paragraphe précédent, j’ai mentionné le fait qu’il y a également, selon moi, le remède dans la citation (je vous rassure, je ne vais pas la remettre).

Eh bien, le mot clé est amour.

Le remède ne se trouve pas dans l’amour de l’argent mais tout simplement dans l’amour (tout court).

En effet, les personnes qui aiment les autres, qui aiment la morale, qui aiment les principes de base… ne pourront jamais transgresser à outrance les limites de la décence, pas vrai ?

 

Les collaborateurs, les managers, les patrons ou encore les entrepreneurs, les experts, les thérapeutes… qui aiment leurs clients et surtout qui respectent l’être humain en tant que semblable et qui aiment leur métier ne pourront jamais adopter un comportement qui les conduira à leur perte.

 

Sur le papier cela semble évident mais la réalité est beaucoup complexe.

 

Qu’en pensez-vous ?

 

Fort heureusement, je suis éternel optimiste, optimiste et réaliste qui croit en l’humain.

En tout cas, je m’efforce d’agir sur les éléments que je maitrise.

Un de ces éléments c’est la capacité à choisir mes interactions.

Si ce n’est pas encore le cas, je vous invite à vivement à augmenter votre niveau d’exigence liée à vos interactions.

 

Quel plaisir d’échanger, discuter, évoluer et travailler avec des personnes éthiques, passionnées et passionnantes.

 

3 clés pour améliorer sa relation avec l’argent

Il existe une pléiade de stratégies, astuces, techniques… pour adopter un comportement plus sain face à l’argent.

Voici 3 stratégies pour éviter de tomber ou d’être influencer par le plus gros problème de l’argent.

 

 1. L’argent comme outil

Il est primordial de considérer l’argent comme un outil. Il n’est ni bon ni mal. Il n’est ni positif ni négatif. Il est l’extension de vos émotions, votre vision et votre philosophie.

En d’autres termes, une personne bonne avec ou sans argent a de grandes chances d’œuvrer et de l’utiliser à bon escient.

Et inversement, une personne mauvaise ou « pourrie de l’intérieur » à de fortes chances d’agir proportionnellement à ses valeurs.

Comme j’aime à le dire, l’argent c’est comme un couteau de cuisine : vous pouvez couper des tomates ou des doigts.

L’argent est un révélateur ou plutôt un amplificateur du caractère, des valeurs et de la philosophie de la personne.

 

 

Contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes ce n’est pas la solution magique anti malheurs.

J’aime bien faire le parallèle avec l’amour ou le couple : nombreuses sont les personnes qui pensent qu’une fois qu’elles vont trouver l’âme sœur, elles seront heureuses.

Techniquement, il faut apprendre à être heureux de manière autonome sans avoir des attentes exagérées envers autrui.

Qu’en pensez-vous ?

C’est un sujet qui mérite un développement complet : très certainement dans un futur article.

 

2. La gestion des émotions

Si vous connaissez bien ou mieux et que vous arrivez à mieux comprendre et mieux gérer vos émotions alors vous serez plus à même de mieux faire face aux sollicitations, aux frictions et aux tentations.

Bien souvent soit vous contrôlez vos émotions soit vos émotions vous contrôlent.

J’imagine que vous avez une montagne d’exemples, pas vrai ?

Rappelez vous les fois où vous avez craqué en achetant des produits inutiles à cause de vos émotions, rappelez-vous les fois où vous réagit à outrance à cause d’une situation stressante, effrayante, triste ou joyeuse….

Pour ne pas allonger ce billet, je vous renvoie vers mon article complet sur les émotions.

La gestion des émotions est redoutable que vous ayez ou que vous n’ayez pas d’argent.

 

3. Une meilleure connaissance des biais cognitifs

Une fois qu’on s’est recentré sur ses valeurs, ses principes et sa vision tout en ayant garder à l’esprit que l’argent est, avant tout et surtout un outil en optimisant sa gestion des émotions, il peut être très intéressant de s’intéresser aux principaux biais cognitifs.

Un biais cognitif est une distorsion de la réalité liée à une déviation d’une information effectuée par le cerveau.

En d’autres termes c’est un schéma de pensée biaisée, illogique ou trompeur.

Pour ne pas allonger ce billet, je vous renvoie mon article complet où j’ai listé 195 biais cognitifs pour ne pas être manipulé par votre cerveau. Vous verrez c’est très passionnant.

 Voici un exemple, à titre d’amuse bouche, avec le biais de conformisme :

 

Et si je vous disais qu’il a été déterminé un montant d’argent pour être heureux.

 

Quel est le montant du salaire du bonheur ?

Imaginez qu’on vous poser la question suivante :

 

Combien faut-il gagner par mois pour être heureux ?

 Qu’est-ce que vous répondez ?

 

En tout cas, ce qui est sûr c’est que la réponse à cette question est multifactorielle puisque ça va dépendre de plusieurs éléments tels que le milieu social, le pays d’origine, l’éducation, la culture ou encore les habitudes de vie…

Comme moi, vous avez probablement croisé dans votre vie des personnes pauvres ou extrêmement pauvres et très heureuses et également des personnes riches financièrement voire très riches mais complétement malheureuses ou totalement vides de l’intérieur.

En tout cas, plusieurs études ont été menées sur le sujet. La plus populaire est très certainement celle de Daniel Kahneman et Angus Deaton.

 

L’argent fait le bonheur jusqu’à 75 000 dollars par an

Ces deux chercheurs se sont penchés sur la question de la corrélation entre bonheur et rémunération.

Ils en sont arrivés à la conclusion suivante : l’argent fait le bonheur mais jusqu’à un certain montant.

Daniel Kahneman, prix Nobel d’Economie 2022, et son collègue Angus Deaton de l’Université de Princeton ont publié une étude en 2010, une étude très intéressante dans la revue académique : Proceedings of the National Academy of Sciences afin de déterminer s’il y a un lien entre rémunération et bonheur. Et surtout dans quelle perspective, quelles conditions et quelle limite ?

 

Même si elle est américaine, leur étude est intéressante parce que le panel est large puisqu’il est composé de plus de 450 000 Américains.

 

J’en profite pour faire un petit rappel concernant une erreur ultra fréquente que je constate chez la majorité des entrepreneurs, des freelances, des thérapeutes, des porteurs de projets, des experts

Comme j’aime le dire vous tenez toujours travailler que ce soit au niveau de votre communication, de votre stratégie, de votre activité… avec des données représentatives (à votre échelle bien sûr).

J’y reviendrai, très certainement, plus en détails dans un futur billet.

 

Bon, revenons à l’étude !

 

Le résultat de l’étude

Le résultat est sans appel : il y a bien un lien étroit entre la rémunération et le bonheur.

En extrapolant un peu : on peut dire que l’argent fait le bonheur.

Et disons plutôt que l’inverse en fait : la pauvreté fait le malheur.

 

Daniel Kahneman et Angus Deaton écrivent que la faiblesse des revenus nourrit la douleur émotionnelle qui va avec de nombreux malheurs tels que la mauvaise santé, le divorce ou la solitude.

 

Bon encore une fois pas besoin d’avoir le QI d’Einstein ou d’être sorti de Saint-Cyr pour comprendre ça surtout si on a été confronté à la pauvreté et/ou le malheur.

 

Mais là où c’est intéressant c’est une fois de plus d’en prendre réellement conscience.

Il y a un fossé entre savoir et prendre conscience de ce qu’on sait.

Nos deux chercheurs vont plus loin en affirmant que l’argent peut contribuer au bonheur et rendre plus heureux mais jusqu’à un certain montant : 75 000 dollars (près de 65 000 euros en fonction du cours) par an.

En d’autres chaque dollar ou euro gagné en plus jusqu’à 75 000 dollars par an booste le bonheur.

Et chaque dollar ou euro en moins contribue à réduire la dose de bonheur.

A partir de 75 000 dollars par an, le lien entre bonheur et rémunération disparait. En effet, au-delà, les individus se recentre et accorde beaucoup plus d’importance au bien-être émotionnel, au temps passer avec les proches, aux loisirs, à l’envie d’éviter la souffrance, la douleur et les maladies.

 

En clair, même si, bien évidemment, le montant peut varier en fonction des personnes ce que je retiens c’est qu’on est loin des millions ou des centaines de milliers dont rêve la plupart des personnes lambdas.

 

Et surtout que même si beaucoup d’experts, de coachs, de consultants, de thérapeutes, de freelances… ont tendances à l’oublier l’argent à des limites plus qu’on y pense.

 

Comme vous le savez, l’être humain a toujours besoin de rappel.

 

L’argent ne peut pas acheter le véritable amour.

Il ne peut pas non plus acheter la vraie jeunesse.

Il ne peut pas guérir toutes les maladies.

Il ne peut acheter le vrai respect…

 

Encore une fois, c’est une question d’équilibre et puis chacun est libre de déterminer sa propre limite.

 

Qu’en pensez-vous ?

 

Pour aller plus loin, je vous renvoie vers mon article complémentaire sur la pyramide de Maslow pour approfondir ou rafraichir vos connaissances à propos des véritables besoins humains.

 

L’argent n’est pas une ressource rare

Avant de clôturer cet article, je souhaiterai revenir sur un point essentiel, fondamental et capital.

L’argent en tant que ressource.

En effet, l’argent n’est pas une ressource rare.

On peut ne pas en avoir ou en avoir très peu et finir par en avoir assez, beaucoup ou beaucoup trop avec le temps.

Contrairement, justement, à votre temps qui est limité.

Limité dans la journée, dans la semaine et dans votre vie.

Comme j’aime le dire : le temps est votre meilleur allié tout comme votre pire ennemi.

Une fois de plus, c’est évident mais croyez-moi, très peu personnes, d’entrepreneurs, de coachs, de consultants, de thérapeutes, d’experts, de freelances… en ont réellement conscience.

En effet, il faut trouver le bon équilibre entre patience, maitrise de l’égo et productivité.

 

Je pourrais en parler pendant des heures.

 

Qu’en pensez-vous ?

 

Conclusion

Le sujet est très vaste et il est très difficile voire impossible de couvrir tous les angles, les aspects… en un seul article.

 

 

Je pourrais en parler pendant des heures notamment en faisant un focus sur d’aspects capitaux tels que les croyances limitantes liées à l’argent, le véritable pouvoir de l’argent, la gigantesque opportunité du dénuement et de la pauvreté, l’attachement émotionnel,…

J’y reviendrai surement dans un futur article parce que je sais que c’est un sujet qui passionne, interpelle, fascine, crispe, suscite des tabous…

Qu’en pensez-vous ?

 

En définitive, l’argent permet en quelque sorte d’acheter du bonheur.

J’ai bien dit du bonheur et non le bonheur.

Comme l’écrivent Daniel Kahneman et Angus Deaton : l’appréciation de chaque individu croit constamment à mesure que les revenus augmentent en parallèle du bien être émotionnel jusqu’à atteindre un certain plafond.

Pour moi, il est capital de ne pas oublier les fondamentaux tels que la santé, la sérénité, le temps et les relations humaines au profit de l’argent.

Néanmoins la recherche de l’argent peut si on garde le contrôle peut maximiser les chances de magnifier ces éléments.

Équilibre, chère amie (cher ami), équilibre.

 

Quel est votre sentiment et votre vision après avoir lu cet article ?

Votre avis, votre vision et votre retour m’intéresse vivement.

 

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