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« Et merde, il est fou ce mec ! »

Daniel est un adolescent réservé qui mène sa vie d’ado dans la nouvelle ville où il vient de débarquer avec sa mère.

 

Quelques jours avant la rentrée des classes, alors qu’il se balade sur la plage avec son voisin de palier, il assiste à une altercation entre une jeune de fille, Ali et son ex, Johnny.

Pris de colère, Johnny attrape la grosse radio stéréo (oui, cela se passe à l’époque des grosses radios stéréo qui sont aussi longues que votre jambe droite) utilisée pour ambiancer le groupe d’ados et la projette violemment contre le sable blanc nacré.

 

Spectateur de la scène, et harassé par l’injustice, Daniel décide de s’en mêler pour essayer de calmer Johnny qui continue à malmener la jeune fille.

Face aux regards de ses camarades, l’ex ne compte pas se laisser dicter sa conduite par un inconnu surgi de nulle part.

 

Il le pousse violemment pour le provoquer en duel.

Daniel chute, se relève et se met en garde.

 

La bagarre commence.

 

Il tente de lui asséner un violent coup de poing.

Johnny l’esquive et lui balance un grand coup de pied retourné dans le foie. Daniel est mal en point, recroquevillé, en position mi-PLS mi fœtus. L’autre s’approche.

Daniel le prend par surprise en dégainant un gros crochet du droit.

Malheureusement pour lui, l’impact est faible. Son adversaire ne ressent quasiment rien. Pire, ça a pour conséquence de le mettre en rogne.

Avant ce crochet, il avait éprouvé un début de pitié, mais là, c’est l’étincelle qui a embrase le bucher et fait exploser sa colère.

Il lui flanque un coup de pied dans les côtes, un coup de pied dans la rate, suivi d’un coup de poing dans la narine droite.

 

Daniel est définitivement hors-jeu.

 

K.O.

 

Il a du mal à respirer, il est tuméfié, humilié.

 

Quelques jours après sa rentrée au lycée, il tombe amoureux de Ali, sa camarade de classe, pom pom girl.

Le problème, c’est que son ex petit ami, Johnny, un jaloux de compétition, éprouve encore des sentiments pour Ali. Et il compte bien le faire savoir à Daniel.

En plus d’être jaloux, Johnny est un jeune très agressif, avec très peu de recul.

 

Petit détail qui a son importance : il pratique le karaté de manière assidue.

 

Comme vous l’imaginez, ce qui l’intéresse principalement dans le karaté, ce n’est pas la philosophie, les valeurs ou l’hygiène de vie, mais plutôt la bagarre.

 

C’est un moyen pour lui de démontrer sa « puissance » ou plutôt d’agresser des personnes de manière plus ou moins aléatoire, sans scrupules, sans raisons fondées et sans remords.

 

Un soir, juché sur son vélo, sur le chemin de la maison, Daniel est pourchassé par la bande de Johnny perché sur des motos aux moteurs assourdissants.

 

Après une course poursuite infernale, le jeune homme est poussé dans un ravin. Son corps se transforme en tonneau et en tomme de fromage qui dévale une pente à toute vitesse lors d’une grande compétition de Cheese Rolling Contest.

 

Vous connaissez le Cheese Rolling Contest ?

 

C’est ça :

Après de multiples roulades, sa tête vient cogner contre un gros caillou. La mare de sang, la peur et le choc le déboussolent.

Il rentre tant bien que mal à la maison.

 

Le lendemain d’une confrontation assez musclée entre ces 2 jeunes hommes (il faut dire que Daniel a voulu se venger en arrosant Johnny alors qu’il tentait de se griller une cigarette, en cachette dans les toilettes) lors d’une soirée boum (vous avez connu la période boum ?), Johnny et sa bande d’hurluberlus décident de pourchasser Daniel.

Ce dernier se retrouve bloqué dans une ruelle en pleine nuit.

 

Il est martyrisé.

 

C’est une pluie de coups qui s’abat sur lui : coups de pied, coups de genou, coups de poing… en plein ventre, dans le visage, sur la tête…

 

Johnny ordonne à ses amis d’en rajouter une couche.

 

Ils sont maintenant 4 à vouloir le tabasser, en même temps.

Oui, oui, je vous l’accorde c’est totalement lâche.

 

Daniel va sûrement y laisser sa vie parce qu’il est déjà en train d’agoniser.

 

Maître Miyagi arrive, in extremis, pour sauver le jeune homme, en s’interposant.

                                                                     

Qui est maitre Miyagi ?

Maitre Miyagi est un vieux monsieur, originaire d’Okinawa surnommée l’île des Centenaires (je ferai, très certainement, un article complet sur l’île Okinawa parce qu’il y a beaucoup d’enseignements à en tirer) qui attrape des mouches avec ses baguettes.

 

Blague mise à part, c’est un grand maître qui a marqué l’histoire du karaté.

 

Empli de sagesse, extrêmement habile de ses mains (c’est un grand bricoleur) il parle peu, médite beaucoup et passe le plus clair de son temps à s’adonner à sa passion favorite : les bonzaïs.

 

Face à cette injustice et après de multiples demandes insistantes alimentées par un grand désir de vengeance, Maitre Miyagi décide de prendre Daniel sous son aile pour lui enseigner le karaté.

 

Maître Miyagi va faire plus que ça. Il va lui insuffler les valeurs profondes et la philosophie du karaté (et des arts martiaux). Il va revêtir le costume de mentor.

 

Daniel est ravi.

 

Le mentorat ou le mentoring vs le coaching

L’inspiration et les exercices

Premier jour d’entrainement :

Daniel pose la question suivante :

Monsieur Miyagi, quelle ceinture êtes-vous ?

 

Monsieur Miyagi répond :

Ceinture toile, très solide, 3.5 dollars au supermarché !

 

Maître Miyagi est très pragmatique, presque un peu trop binaire parfois, mais derrière chacune de ses paroles se cache une grande sagesse.

Vous voyez le message qu’il a voulu lui faire passer en lui donnant cette réponse ?

 

Maître Miyagi accepte d’enseigner le karaté à Daniel à une seule condition.

Une sorte de pacte secret.

 

Il doit exécuter chacune des tâches sans rechigner et sans poser de questions.

Miyagi s’engage à enseigner le karaté et Daniel s’engage à ne pas discuter les ordres.

 

Le jeune homme accepte et tend sa main droite pour sceller le deal à travers une poignée de main aussi énergique que celle de deux présidents qui veulent affirmer leur puissance.

Maître Miyagi lui tend sa grosse éponge de 29 cm de diamètre, dégoulinante d’eau savonneuse, et lui confie sa première mission : laver et lustrer toutes les vieilles voitures de son parc.

Vu le nombre, la couche de saleté et sa motivation, il n’est clairement pas sorti de l’auberge.

 

Le vieil homme lui explique la marche à suivre :

 

« Main droite lustrer (oui, c’est un immigré qui ne maîtrise pas bien la langue et surtout ne s’encombre pas de la grammaire, de la syntaxe… il va à l’essentiel).

Main gauche frotter

Respirer

Lustrer frotter

Inspire par nez et souffle par bouche

Lustrer frotter

N’oublie pas respirer, très important.

Lustrer frotter

Lustrer frotter »

 

À la tombée de la nuit, il revient le voir pour lui donner un rappel :

 

« Cercle main droite

Cercle main gauche

Cercle main droite 

Lustrer frotter

Lustrer frotter »

 

La discipline au service de l’habitude et du réflexe

Deuxième jour d’entraînement :

Il lui remet 2 espèces de ponceuses japonaises manuelles composées d’un palet circulaire d’environ 21 centimètres de diamètre avec une épaisseur d’environ 19 cm surplombées par une sangle de maintien.

Avant de prononcer les mots suivants :

 

« Cercle main droite

Cercle main gauche

Cercle main droite

Cercle main gauche

Inspirez, expirez

Cercle main droite

Cercle main gauche.

Tout le plancher ! »

 

Le gamin comprend qu’il doit poncer des dizaines de mètres carrés de plancher.

Il s’exécute jusqu’au beau milieu de la nuit.

Il obtient l’aval pour rentrer chez lui avec les bras en compote.

 

La tenacité, l’ancrage et la patience

Troisième jour d’entraînement :

Le vieil homme lui tend un seau de peinture ainsi qu’un pinceau et lui murmure les mots suivants :

 

« Repeindre palissade 

monter descendre

Tout dans le poignet

Monter descendre

Plier poignet

Monter descendre

Plier genoux

Expirer inspirer »

 

« Haut bas

Haut bas

Haut bas »

 

« Grande planche main droite

Petite planche main gauche

Peindre maison de gauche à droite

Moitié main gauche moitié main droite ».

 

Le jeune homme doit repeindre des centaines de mètres de palissade. 

 

Le mentoring pour se développer

Quatrième jour d’entraînement :

 

Maître Miyagi a collé une affiche sur le mur de la maison, avant d’aller à la pêche, avec les instructions suivantes :

« Peindre Maison 

Pas de bas en haut 

De gauche à droite 

Moitié Main gauche

Moitié Main droite »

 

C’en est trop pour le jeune homme !

Il arrache violemment l’affiche et crie :

 

« Et merde, il est fou ce mec ! »

 

Avant de mettre un grand coup de pied dans la serviette, soigneusement, posée sur le pot de peinture numéro 3.

 

Maître Miyagi rentre de la pêche et lui dit :

« Ah ! Pas bien étalé ».

 

Daniel est furieux. Il s’énerve contre le vieil homme en l’accusant d’avoir fait de lui son esclave, de profiter de lui et surtout de ne pas avoir honoré sa part du marché (il lui reproche de ne pas lui avoir appris le karaté) et de rien n’avoir appris.

 

Daniel : « ça fait 4 jours que je me casse le cul et j’ai toujours rien appris »

 

Maître Miyagi : « Beaucoup appris ! »

 

Daniel : « Tu parles ! J’ai appris à laver vos voitures, à poncer les planches, à repeindre vos maisons et vos palissades ! Eh bien, ça me fait une belle jambe ! »

 

Exaspéré, il jette l’éponge, il veut abandonner et décide de rentrer chez lui.

Maître Miyagi est en total désaccord.

Il lui confirme qu’il a énormément appris.

 

Comme vous l’avez peut-être reconnu, cette fabuleuse histoire est tirée d’un film qui a bercé mon enfance (je n’étais même pas né lorsqu’il est sorti) : Karaté Kid.

J’y ai pensé, il a quelques jours. Il m’a inspiré le sujet du jour.

 

Découvrez tout de suite pourquoi Maître Miyagi lui dit qu’il a beaucoup appris.

 

Je vous laisse imaginer la suite et la fin de cette histoire.

 

Bien entendu, je ne vous ai pas spoilé la fin, au cas où vous ne l’auriez pas vu (et si jamais vous avez envie de le visionner).

 

Maintenant la grande question, est pourquoi je vous ai raconté l’histoire de Daniel, Johnny et Maître Myagi ?

Quel est le lien avec le coaching, le consulting ou le business ?

 

C’est ce qu’on va voir, tout de suite !

 

Le coaching façon maitre Miyagi

Je ne vais pas revenir sur la définition du coaching. Si vous souhaitez découvrir ma définition du coaching, je vous renvoie à mon article complet sur le sujet.

J’aime le style et certaines stratégies de Maître Miyagi que j’ai toujours utilisés de manière consciente et inconsciente.

 

Il s’appuie notamment sur une grande écoute, beaucoup de bienveillance, une gigantesque humilité et un profond respect des autres.

Chaque parole est riche d’enseignements et pleine de sens.

 

Il accorde presque plus d’importance au cheminement qu’aux résultats.

Bien souvent, quand le parcours est jalonné, la réussite est à portée de main, pas vrai ?

 

C’est toujours très intéressant de voir des clients ou coachés, qui ne comprennent pas pourquoi ils doivent réaliser des actions précises, avoir l’illumination et l’attitude qui se laissent lire dans le regard, la petite voix qui s’exclame avec joie, soulagement et ferveur :

 

« Eureka ! »

 

La créativité (pour booster votre créativité, découvrez, dès maintenant, mon article complet sur le sujet) et l’originalité sont au cœur de l’apprentissage.

L’expérience, les valeurs et la sérénité permettent d’établir en un claquement de doigts un plan redoutable, bien ficelé, permettant au coach et mentor d’amener le coaché vers le succès interne et externe.

Autre élément intéressant : le coaching qui s’inspire et s’appuie sur le mentoring et le coaching de vie.

 

La différence entre le coach et le mentor

La confusion entre le mentor et le coach ou le coaching et le mentoring est souvent de mise. C’est tout à fait compréhensible puisque la frontière est souvent ombragée, floue et ambiguë.

 

Voici ma définition rapide :

Le mentor est une personne qui aide et accompagne sur une période définie en s’appuyant essentiellement sur son expérience, et notamment son expérience professionnelle.

Le coach est un expert qui utilise davantage des outils pour permettre au coaché de trouver lui-même ses réponses à ses propres questions.

 

Le mentorat

Le mentorat ou mentoring se caractérise par une relation d’aide, d’accompagnement et d’échanges entre une personne expérimentée, le mentor, et une autre personne, le mentoré, ravie de pouvoir bénéficier de l’expérience, de l’expertise et de la sagesse du mentor. L’objectif principal étant de catapulter les connaissances et les compétences du mentoré pour pouvoir plus rapidement, plus facilement et plus sereinement, atteindre ses objectifs, essentiellement professionnels.

 

Une fois de plus, la limite entre coaching, mentoring et développement personnel est parfois infime.

 

Pour moi, il est intéressant d’endosser les 2 ou 3 rôles lorsque notre interlocuteur est d’accord afin de booster les résultats tout en étant dans une optique gagnant-gagnant placée sous le signe de la bienveillance, du fun et l’assertivité.

 

Le cœur au cœur du coaching professionnel

Si vous souhaitez plus de précisions sur la définition, les tenants et les aboutissants du coaching professionnel, alors je vous invite à découvrir mon article détaillé sur le coaching professionnel et notamment ma vision et mon processus complet pour trouver et choisir le bon coach professionnel.

 

Ce qui me plaît chez les véritables coachs, consultants, entrepreneurs, mentors, thérapeutes… c’est leur capacité à agir avec le cœur.

Ils ont cette empathie naturelle combinée à une véritable authenticité et spontanéité qui rendent les relations saines, durables et terriblement enrichissantes.

 

Ce concept est pour moi essentiel, voire capital.

 

Pour ne pas allonger cet article, je reviendrai plus en détail sur chacun de ces concepts, des points clés, des éléments différenciants… dans un futur article.

 

Si vous avez apprécié cet article, alors merci de le partager pour inspirer d’autres personnes comme vous.

 

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