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Un jour, un philosophe légendaire déambule sur la plage à la recherche d’inspiration. Ses pieds sont délicatement massés par la houle rafraîchissante.

Son cuir chevelu lui, est stimulé, par ce magnifique lever de soleil qui comme le shampoing est 2 en 1 puisqu’il masse le crâne tout en émerveillant les rétines et les pupilles.

Comme dirait l’autre, quand la tête va bien et que les pieds touchent terre, il y a de fortes chances que tout ce qu’il y a entre les deux aille bien, pas vrai ?

 

En vrai, il n’a guère le temps ni l’envie d’apprécier ce moment unique, gracieux, cette fresque, offerts par dame nature.

 

Question rhétorique ou question à poser ?

En effet, son esprit est préoccupé, tiraillé, focalisé sur un énorme problème.

Une question liée à la vie (et à la mort).

Plus qu’un problème de vie c’est un problème existentiel.

 

Questionnaire ou questionnement ?

Bon, en même temps, en tant que philosophe, c’est ce qu’il l’anime, c’est ce qui nourrit son « pourquoi fort » donc on peut presque dire que « tout va bien ». Disons ce que cela fait partie du processus.

 

Alors qu’il poursuit sa balade et sa réflexion, il aperçoit à environ 109 mètres et 36 centimètres : une femme.

 

Une femme, extrêmement concentrée, obsédée par ce qu’elle est en train de faire.

 

C’est intense !

 

L’intensité et la dévotion de cette femme dans sa tâche, l’intriguent.

La curiosité est tellement forte qu’elle en devient insoutenable.

Il décide donc de l’interpeller et de lui demander.

 

Le philosophe s’approche, à pas de velours, pour ne pas la déranger. Plus il s’approche et plus il observe un comportement intriguant.

 

Effectivement, la dame effectue des allers retours incessants entre la plage et l’océan.

 

La curiosité positive

Il s’arrête et lui pose la question suivante :

« Hey, qu’est-ce que vous faites ? »

 

Après une légère rotation de la chevelure effectuée avec grâce (qui mérite d’obtenir la note de 9 sur 10), elle lui assène la phrase suivante :

« Ne me dérangez pas ! Je suis un projet très important ! »

 

Déboussolé par sa réponse, il lui dit :

« Qu’est-ce qu’il a d’important ? ».

 

Elle pointe du doigt un tout petit trou dans le sable, d’environ 59 millimètres de diamètre, qu’elle vient de creuser et lui dit :

« Je dois vider l’océan dans ce trou. »

 

En tenant une cuillère à café dans l’autre main.

 

L’homme, bouché bée, l’a regarde en lui riant au nez : « c’est ridicule ! Vous êtes malade ! Est-ce que vous connaissez l’étendue de l’océan ? Comment vous pouvez vider l’océan dans votre trou minuscule, qui plus est, avec une cuillère à café ? C’est de la folie pure ! Vous n’avez aucune chance, je vous conseille et vous recommande d’abandonner tout de suite. »

 

Elle fronce les sourcils, lui lance un regard noir, glacial, empli de haine : « J’ai terminé. »

L’expert en philosophe est perturbé par la réponse :

« C’est-à-dire ? Qu’est-ce que vous voulez dire ? Vous n’avez même encore rempli votre trou. Comment pouvez-vous affirmer que vous avez terminé ? »

 

La dame lui dit, avec force, conviction et détermination :

« Vous me dites que vider l’océan avec une cuillère à café dans ce trou est ridicule, fou et insensé alors j’arrête. Connaissez-vous la taille de l’univers ? Il contient peut-être des milliards d’océans comme celui-là. Votre tête, comme ce trou, essaie de vider l’océan (d’idées, d’émotions…) avec une cuillère à café (que sont vos pensées). Arrêtez (ou plutôt abandonnez) tout de suite c’est grandement ridicule ! »

 

Le philosophe a pris une gigantesque claque qui l’a fait cogiter…

 

Ce grand philosophe est Aristote.

la question du business coach

Aristote a dit : « se connaître soi-même est le début de toute sagesse ».

 

Sans transition, le sujet d’aujourd’hui est la connaissance de soi, à travers le grand pouvoir des questions ou le questionnement efficace.

 

Le questionnement est un vaste sujet.

 

Pour faire simple, le questionnement constitue le fondement de toute démarche visant à poursuivre une quête de savoir.

 

Concrètement, que vous soyez coach, consultant, thérapeute, formateur, porteur de projet, freelance, porteur de projet, conférencier… ou encore prestataire de services, vous ne pouvez échapper à ce processus dans les différentes phases de votre activité, votre business ou votre projet, pas vrai ?

 

Des exemples :

  • Vous vous posez des questions lors de la création, du développement
  • Vous avez des questions lors des différents challenges
  • Vous avez des questions concernant vos choix
  • Vous devez poser des questions à vos clients, vos patients, vos prospects, vos leads… pour connaître leurs besoins, leurs problèmes, leurs challenges…

 

Bref, les questions et le questionnement sont omniprésents.

 

Tout projet professionnel ou personnel ambitieux fait jaillir un nombre incalculable de questions tout au long du processus.

Parfois, face à l’adversité, le contexte et la temporalité des événements, certaines questions viennent remettre en cause nos convictions, nos motivations et nos valeurs les plus profondes jusqu’à questionner (c’est le cas de le dire) notre santé mentale et physique.

 

Vous voyez ce que je veux dire, pas vrai ?

 

Le sujet est vaste, puissant et profond.

 

Aujourd’hui, c’est une entrée en matière que je vous propose en vous partageant 16 questions qui peuvent grandement vous aider à mieux structurer votre plan d’action, renforcer votre motivation, recentrer vos efforts…

 

Ces questions vont vous aider, comme l’a dit Aristote, à mieux vous connaître pour alimenter, nourrir et développer votre sagesse.

 

16 questions à vous poser en tant expert(e) ou futur(e) expert(e)

les émotions liées aux regrets

 1. Appréciez-vous votre vie actuelle ?

C’est la question « état des lieux ». Elle peut vous permettre de déterminer votre niveau d’envie de changement par rapport à votre situation actuelle. Si votre vie actuelle ne vous convient ou ne vous satisfait pas totalement alors il est capital de répondre à la question suivante.

 

 2. Pourquoi ?

Vous allez creuser et aller en profondeur pour trouver des pépites.

 

 3. Quelles sont vos plus grandes peurs ?

Elles sont très souvent multiples et très souvent liées à l’une de ces catégories :

  • La peur financière
  • La peur de l’échec
  • La peur de réussir (oui, oui)
  • La peur de perdre la santé
  • La peur du jugement
  • La peur de la « désociabilisation »
  • La peur du rejet
  • La peur de mourir
  • La peur de perte de l’autonomie

Listez les vôtres, notez-les et relativisez. Pensez également au coût d’inaction c’est-à-dire à tout ce que vous perdez lorsque vous ne passez pas à l’action. Jetez également un coup d’oeil à mon article sur les regrets ainsi que mon article sur la procrastination.

Et au pire, dans le plus grand scénario catastrophe, qu’est-ce qui peut vous arriver ? Qu’est-ce que vous risquez, concrètement ?

Est-ce que ça va vous empêcher d’avancer ?

 

 4. Quel votre plus grand problème ?

En mettant le doigt sur le plus grand challenge, en identifiant le problème le plus douloureux vous aurez déjà parcouru une bonne partie du chemin.

 

 5. Qu’est-ce qui vous empêche de résoudre ce problème ?

La réponse à cette question n’est pas toujours évidente à déterminer. Vous devez vous appuyer sur votre pragmatisme et votre objectivité pour répondre avec justesse.

 

 6. Quels sont les autres gros problèmes actuels ?

Déterminez les problèmes sous-jacents, liés et complémentaires et vous serez plus à même de gagner des mois, des années voire des décennies.

 

 7. Qu’est-ce qui vous empêche de les résoudre ?

Là encore, cette question vous pousse à creuser véritablement. Vous allez aller en profondeur.

A ce stade, vous commencez à sentir la puissance des questions pertinentes, pas vrai ?

 

 8. Aurez-vous des regrets si vous n’allez pas à la poursuite de vos objectifs ?

Celle-ci est excellente pour susciter un électrochoc. Il est très important de rédiger une réponse détaillée.

 

 9. Si vous aviez une baguette magique qu’aimeriez-vous obtenir ?

Ne vous bridez pas. Laissez votre créativité jaillir.

 

 10. Quelle est votre définition de la réussite ?

Définissez et déterminez votre vision de votre succès. Qu’est-ce qui importe le plus ? L’argent ? La liberté ? La flexibilité ? L’épanouissement ? La satisfaction ?

Avez-vous conscience du prix à payer ? Etes-vous d’accord et en phase avec les contraintes et les impératifs ?

 

 11. Actuellement, qu’est-ce que vous aimez faire ?

Qu’est-ce qui vous fait le plus vibrer ? Qu’est-ce que vous pourriez faire tous les jours sans être rémunérer ?

 

 12. Pourquoi ?

       Approfondissez !

 

 13. Quels sont vos talents ?

Quelles vos forces (jetez un coup d’œil à mon article sur le SWOT) ? Quelles sont vos compétences ? Quelles sont vos compétences monétisables ?

Et notamment, votre véritable talent et votre zone de génie ?

 

 14. Pour quels éléments éprouvez-vous de la gratitude ?

Notez-en au moins 3. Pour quoi avez-vous de la reconnaissance et de la gratitude ?

 

 15. Comment vous sentirez-vous si vous atteignez vos objectifs ?

Ecrivez-la réponse. Couchez-la sur une feuille ou un carnet avec un stylo (et non avec un clavier). Imaginez-vous, projetez-vous et visualisez ! C’est une clé centrale de la clarté. Injectez une chronologie et des chiffres.

 

 16. Pourquoi ?

Développez, détaillez et creusez.

 

Je termine, tout simplement, ce billet avec 3 points :

– 1 : ne sous-estimez pas la puissance du questionnement structuré, prouvé et efficace. Tous (oui, tous) les grands coachs, consultants et thérapeutes utilisent le pouvoir des questions.

– 2 : le temps est à la fois votre ami et à la fois votre ennemi.

– 3 : comme diraient les américains : « caring is sharing » ou « care to share » que l’on pourrait traduire par « le partage soigne » ou « on prend soin en partageant » ou « la générosité est dans le partage »… Sans transition, je compte sur vous pour partager afin d’aider plus de personnes comme vous.

 

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