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Quelle est l’étape 1 pour lancer, développer ou catapulter son business, son activité de coaching, de consulting, … ?

Il y a 3 jours, après une longue journée sportive, je décide de faire une pause détente. Je m’affale sur le canapé, attrape mon smartphone, utilise mon pouce préféré et finis par me perdre dans les méandres de Facebook jusqu’à ce que je tombe sur une vidéo

d’un chat ourson.

J’ai beaucoup de respect, d’empathie et d’estime pour les animaux (qui sont des êtres vivants : certains ont oublié cet élément crucial) mais j’avoue que ce n’est absolument pas le type de vidéos qui m’intéresse. Chacun sa passion.

La miniature colorée a réussi à attirer mon attention.

Je clique.

C’est une petite vidéo amateur, de très mauvaise qualité, filmée avec un smartphone très mal cadré en mode portrait (avec les 2 bandes noires sur le côté que je trouve dégueulasses) d’environ 4 minutes.

Qu’est-ce qu’on y voit ?

En 5 secondes, le décor est planté :

– on voit un petit ourson tout mignon avec pelage à mi-chemin entre le noir et le marron. A vue de nez, j’imagine et je commence à le mesurer dans ma tête : il doit faire à peu près 70 centimètres. Et je me dis, il doit avoir 3 à 6 mois. Dans ma tête, je décrète qu’il a 4 mois et 24 jours.

Il a un problème. Un gros problème.

On voit aussi un gros et grand ours qui regarde en direction du petit ourson. On comprend vite qu’il y a un lien d’affection, d’amour et très certainement de parenté.

J’imagine que c’est la maman.

Elle a un problème. Un gros problème.

En fait, ils ont tous les 2 un problème commun.

Le problème c’est…

La Falaise

Qui les sépare.

Oui, la maman est en haut de la falaise.

Et le petit ourson est en bas.

2 petites précisions supplémentaires :

La falaise est ultra raide.

Raide comme un…  comment vous décrire ?

Attrapez votre main droite, ouvrez-la à plat, paume face au sol, tendez les doigts et serrez-les, les uns contre les autres. Ensuite faites la pivoter de 45 degrés vers la droite. Maintenant ramenez votre main vers vous jusqu’à ce que vos doigts pointent vers le ciel.

Enfin, inclinez votre main de quelques degrés vers la gauche (disons l’équivalent de 11h50 sur une horloge). Voilà vous avez maintenant le degré d’inclinaison de la falaise.

C’est raide, n’est-ce pas ?

(Vous vous demandez peut-être pourquoi vous avoir demandé (ou suggéré) d’utiliser votre main droite ?

A votre avis ?

Vous avez fait l’exercice ?

Si oui, bravo !

Si non, bravo !

Je trouve que c’est plus sympa, plus évocateur…

Et en plus, c’est un bon moyen de passer du stade de simple spectateur au stade « d’acteur » (disons en mouvement, dans l’action).

Bref revenons à notre histoire.

Vous avez bien compris, que la falaise est ultra raide. (c’est la première info clé)

– 2ème précision et info importante : la falaise est enneigée.

On peut même rajouter 2 infos bis :

– La falaise est profonde d’au moins 10 bons mètres.

– C’est le seul chemin, en tout cas, c’est le chemin le plus court.

Du coup, revenons aux problèmes :

– On comprend quand on voit l’inclinaison de la falaise, la hauteur et la neige (c’est de la bonne poudreuse comme au ski, il doit bien y avoir 18 cm c’est-à-dire que vos chevilles sont facilement englouties) et la taille de l’ourson que ça va être très compliqué voire impossible pour l’ourson de grimper rejoindre sa mère. Sachant qu’on l’imagine mal contourner la falaise pendant des heures voire des jours en parcourant des kilomètres tout seul sans nourriture, sans défense et sans sac à dos.

– On comprend aussi quand on voit l’inclinaison de la falaise, la hauteur et la neige que ça va être compliqué voire impossible pour la maman d’aider son fiston ou de redescendre.

Sachant qu’au bout d’une dizaine de secondes, on aperçoit le petit frère ou la petite sœur de l’ourson qui est blotti sous la patte droite de sa maman et qui observe son frère ou sa sœur en bas de la falaise. Probablement avec beaucoup d’angoisse, d’empathie, de stress et de peur.

 

La sensibilité des animaux n’est plus à prouver, n’est-ce pas ?

 

Du coup, ils ont un problème commun : comment se retrouver !

À ce moment en tant que spectateur, on se pose plein de questions :

– Comment le petit ourson s’est-il retrouvé tout seul ?

– Comment va-t-il faire ?

– Comment se fait-il que la maman soit en haut et lui en bas ?

– Va-t-il réussir à rejoindre sa maman ?

– Va-t-elle récupérer son fiston ?

– Va-t-il s’en sortir indemne ?

– Quel animal est susceptible de manger l’ourson ?

– Quel va être le dénouement ?

– Ça se passe dans quel pays ?

 – Est-ce que Chuck Norris alias Walker Texas Ranger va venir les sauver ?

Très vite on comprend que la maman et le petit frère sont passés par la falaise et que l’ourson va devoir si coller.

Le petit ourson commence à analyser la falaise avec sa truffe. Il regarde en haut, en bas, à gauche, à droite.

Il regarde de nouveau, en haut, en bas, à gauche, à droite. Il comprend qu’il doit grimper.

Au vu de son comportement, on sent de l’angoisse, de la peur, de l’inquiétude…

Mais très vite, il commence à grimper. Enfin, il essaie.

Et oui, comme il y a beaucoup de neige, comme la falaise est abrupte et comme, proportionnellement à sa taille, il est plutôt lourd et comme il n’a pas pris l’option « escalade » à la maternelle ni l’option « matériel d’escalade » #Iln’aPasLesSupersCrochetsD’EscaladeAplanterDansLaNeige, au bout d’un mètre, il glisse, retombe et se retrouve au même point de départ.

 

La 2, 3, 4, 5, 6 et 7ème tentatives sont infructueuses.

 

Il arrive péniblement à dépasser les 2 mètres (sachant que la falaise doit en faire 10 : disons qu’il arrive péniblement à atteindre 20% de l’objectif). Dès qu’il se rapproche des 2 mètres il finit par glisser (comme si vous aviez une luge et que vous glissiez en marche arrière ou comme si un enfant essayait de remonter le toboggan).

 

On voit la maman s’agiter dans tous les sens. C’est probablement le sentiment d’impuissance qui la travaille et la rend, de plus en plus, anxieuse.

Tout comme le spectateur, elle doit probablement se dire que Charly (oui, j’ai décidé de l’appeler Charly) est en train de s’épuiser. Ce qui veut dire qu’après quelques tentatives supplémentaires, il sera trop tard.

8, 9, 10. On est à la 11ème tentative avec toujours le même résultat. Charly commence sérieusement à se fatiguer mais maintenant il arrive à grimper près de 50% de la falaise.

12, 13, 14. Maintenant on est à la 15ème tentative. Charly a l’air, vraiment, fatigué et en plus, il n’arrive plus à atteindre les 50%.

Sa maman gigote, de plus en plus.

16ème tentative : Charly semble tout donner, il dépasse les 3 mètres, retombe à 2 mètres, remonte à 6 mètres, retombe à 4 mètres. Puis finit par dépasser les 7 et 8 mètres. Il est maintenant à plus de 9 mètres, il aperçoit sa maman. Il est très près de la réussite : il lui manque plus que 50 cm. Il peut presque toucher sa maman.

C’est la dé….        Livrance               ception.

Oui, il a glissé en étant si près du but. Il doit de nouveau tout recommencer depuis le début.

Bien entendu, avec moins d’énergie, probablement plus d’angoisse, de stress et de pression.

C’est à se demander s’il va réussir ou s’il va abandonner (parce que son corps ne va plus pouvoir suivre comme à Koh Lanta).

D’ailleurs on voit dans son comportement qu’il commence sérieusement à fatiguer et à avoir des doutes.

Après quelques secondes passées à tergiverser, il s’attaque à sa 17ème tentative. Quelques secondes plus tard, il dépasse les 20%, puis les 40% puis les 50% ensuite il retombe à 30% puis remonte à 70% puis retombe à 50 puis remonte à 90%. Va-t-il réussir cette fois-ci ?

Non, il vient de retomber à 50%.

C’est qu’il est vraiment tenace, le petit Charly !

C’est Charly L’Ourson Pitbull (ou L’ourbull ou le pitson) !

Il remonte.

On a vraiment envie qu’il réussisse parce que franchement, il n’arrête pas de se battre (et en plus, il est tout petit, tout mignon et sans défense).

Cette fois-ci, c’est la…

BONNE !

Wouhou !

Bravo Charly ! Applaudissements, CLAP CLAP (dans ma tête !)

Quel soulagement pour le spectateur, pour Charly et surtout pour la maman !

Charly est tout content, il sautille comme un petit chaton qui s’amuse avec une petite chèvre.

La maman lui grattouille la tête : probablement pour le féliciter.

Maintenant la vraie question c’est :

Pourquoi je vous raconte cette histoire ?

(J’imagine que vous avez une petite idée ou que vous avez fait le rapprochement, n’est-ce pas ?)

Yes, il y a des enseignements à tirer.

Je vais me focaliser sur le mindset (l’état d’esprit) de cet ourson.

Pour moi, c’est un bel exemple de ténacité, de capacité à passer à l’action massivement et d’endurance.

Que vous soyez entrepreneur, coach, thérapeute, dirigeant… je vous invite à vous souvenir de l’histoire de l’ourson lorsque la procrastination, l’angoisse, la peur… sont sur le point de vous dévorer.

On me demande souvent :

Je n’y arrive pas

comment faire ?

L’une des clés (simple mais terriblement redoutable) qui a fait ses preuves (utilisée par énormément d’experts, sportifs…) :

Le « BIG WHY » que l’on peut traduire par le « POURQUOI FORT ».

L’objectif est de trouver la ou les raison(s) qui vont vous pousser à vous transcender même (et, surtout) quand vous serez fatigué, démotivé…

Pour Charly, l’ourson : c’était probablement la volonté de survivre combinée à l’envie de retrouver sa famille.

Pour vous, ça peut être par exemple :

– l’envie d’avoir plus de liberté,

Et/ou

– l’envie d’aider votre famille, vos enfants, vos parents

Et/ou

– l’envie de vivre de votre passion

Et/ou

– vivre des expériences uniques, voyager, enrichir votre esprit…

Et/ou

– l’envie de contribuer à une cause qui vous tient à cœur…

 

Quand on a identifié son « BIG WHY », l’étape d’après c’est de le garder à l’esprit le plus possible pour multiplier ses chances de réussir.

Normalement s’il est suffisamment « BIG », une fois qu’on l’a identifié : on ne l’oublie pas.

Néanmoins, on peut renforcer la mémorisation parce que l’être humain a besoin de focus et de discipline, en ayant des éléments à portée de vue qui vont nous le remémorer comme un fond d’écran sur le téléphone (et/ou sur l’ordi), un post-it sur le bureau, un écriteau sur le frigo…

Cette astuce a l’air simple : oui, c’est vrai.

Elle est simple et surtout elle est terriblement puissante. Ça a été prouvé, si vous souhaitez creuser, je vous renvoie vers la pyramide de Maslow, les travaux de Schwartz (le psychologue)…

Je connais des personnes qui, uniquement grâce à l’identification du « BIG WHY », ont atteint leurs objectifs, passer de nouveaux caps et transformer leur quotidien.

LE PLUS IMPORTANT CE N’EST PAS LE « COMMENT » MAIS LE « POURQUOI » !

On reviendra plus en détail et en plus en profondeur sur le « Comment » dans les futures publications.

Mais si vous êtes déterminé à réussir (parce que vos « raisons » sont fortes, suscitent des émotions profondes et puissantes en vous), vous passerez beaucoup plus à l’action et vous multiplierez vos chances.

Le mot clé c’est :

SENS

À méditer et surtout à tester (même si vous êtes un entrepreneur, coach, thérapeute, dirigeant… expérimenté et aguerri).

Comme j’aime à le dire :

« Le plus dur, c’est de régler son cerveau ! »

Le marketing, la technique, la stratégie, la vente, le coaching, le consulting, les outils, les méthodes…

c’est bien mais sans le bon mindset, c’est compliqué voire INUTILE.

Combien de personnes réussissent par rapport au nombre de personnes qui essayent ?

Combien de personnes abandonnent, trop vite, beaucoup trop vite ?

Qu’en pensez-vous ?

Est-ce que vous avez le mindset (17 tentatives tout de même) de Charly l’ourson ?

Est-ce que vous êtes satisfait(e) de votre degré de motivation actuel ?

Ps : En y repensant, il y aurait pas mal de choses à dire sur le caméraman qui filme la scène, pas vrai ?

Pps : Partagez pour inspirer d’autres personnes comme vous !

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