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Avant de parler de regrets, laissez-moi vous conter l’anecdote qui m’a inspiré le sujet du jour.

 

La perspective, la vue et le déplaisir

L’alignement est parfait, elles sont en file indienne : rien ne dépasse, sauf dans le coin au fond de l’allée principale où la symétrie a laissé place à ce qui est, pour moi, un gaspillage, un piège de l’ego et l’envie d’assouvir une envie.

Je peux comprendre certains comportements, mais j’ai du mal avec la démesure.

Qui plus est la démesure qui ne profite pas à la personne concernée.

Le soleil est radieux, les pies roucoulent avec entrain et la délicate brise vient chatouiller avec douceur mes narines.

L’herbe est resplendissante, fraîche et verdoyante : ce vert émeraude pistache peut faire saliver les papilles d’un chat, d’un humain et d’un robot.

Le travail de dame nature combiné au travail du « maitre pelousier » laisse sans voix.Et pourtant, je ne suis pas à l’aise.

La sensation est extrêmement bizarre : je suis à la fois angoissé et apaisé.

 

L’amertume et l’apaisement

Ma présence exceptionnelle dans ce lieu (certains y vont régulièrement, ce qui peut avoir des avantages, notamment un très gros, mais également des inconvénients et notamment un gigantesque) me conditionne et me pousse à alterner entre moments de sérénité, de calme et de repos d’esprit (le bouton pause de mon cerveau s’active pour laisser place au vide intersidéral) et fulgurance exacerbée des idées, des souvenirs et des projections qui flagelle avec violence le ciboulot pour le laisser à la fois pantois, effrayé et motivé à évoluer, rapidement, avant que le sable ne s’échappe complètement et que le compte ne se vide (pas celui-là, l’autre).

En toute franchise, je n’aime pas y aller.

La fréquence moyenne de visite s’élève à 1 fois tous les 3 ans pour faire plaisir, accompagner et soutenir un membre de la famille, un ami… bref un proche.

À chacun sa relation avec le cimetière.

Tabou, le sujet l’est très souvent.

Néanmoins, il est peut-être intéressant, nourrir notamment la réflexion, l’attitude, la vision, le comportement et la motivation.

En tout cas, même si je préfère les sujets, disons plus joyeux, c’est l’inspiration du jour donc comme dirait un candidat de n’importe quelle émission culinaire : je pars sur ça !

le coaching pour ne plus avoir de regrets

 

L’élément qui déboussole, la première fois

Il y a un élément qui, la première fois que je l’ai constaté, m’a, sur le moment, quelque peu déboussolé : la démesure de certaines pierres tombales.

On voit qu’il y a des milliers d’euros qui ont été dépensés dans des sépultures dont certaines comme dirait l’autre : « plus extravagantes, tu meurs! »

Parfois, la pierre tombale a laissé place, carrément, à un monument voire à une sorte de chapelle.

À la limite, chacun fait ce qu’il veut.

Qui suis-je pour juger ?

Mais avouez qu’il y a de quoi se poser des questions ?

Tout du moins des questions avec soi-même.

D’ailleurs, est-ce qu’il vous arrive, également, d’avoir des questions existentielles qui jaillissent sans prévenir entre 2h et 2h03 du matin, en pleine insomnie, après avoir effectué 12 roulades et 15 tours sur vous-même ?

Bref, a-t-on le droit de s’interroger sur la pertinence de l’utilisation d’un montant équivalent à plusieurs mois voire plusieurs années de salaire ?

 

Le souhait du motard

Ça me rappelle l’histoire d’un motard tellement fan de sa moto qu’il a exigé dans son testament d’être enterré avec elle.

Il a mis le prix : son souhait a été exaucé.

Je ne me rappelle plus du tarif, mais la facture était salée puisqu’il fallait vidanger la moto, la nettoyer, mobiliser une pelleteuse pour creuser en profondeur, acheter une boîte en plexiglas, engager plus de bras, faire appel à des compétences supplémentaires… et bien d’autres détails.

Cela me rappelle également le cas de ces personnes qui sont tellement attachées à leur bien, et notamment à leur voiture, qu’ils vont jusqu’à mouler ou couler dans le marbre la calandre, toute la partie avant voire la voiture entière.

Sans parler de ceux qui veulent se faire enterrer avec et dans leur voiture.

Bien entendu, dans ce cas de figure, la facture se chiffre à plusieurs dizaines de milliers d’euros, voire plusieurs millions. 

 

Naturellement, ils finissent par s’effriter, se fissurer et vieillir eux aussi.

 

Pour au final, se délabrer.

 

Rares sont les éléments, les matières, les matériaux… qui résistent et échappent à l’épreuve du temps.

 

Vous la sentez venir la transition ?

 

Tout ça pour dire que ça m’a fait réfléchir puisque notre vie est liée et reliée.

On a tendance à l’oublier, mais malheureusement ou heureusement, le jeu peut s’arrêter à tout moment sans prévenir.

 

Pas de deuxième vie

Contrairement aux jeux vidéo, quand c’est game over on a pas de vie supplémentaire et par conséquent, on ne peut pas rejouer ou recommencer, pas vrai ?

Sauf peut-être ceux qui croient ou bénéficient de la réincarnation, mais ce n’est pas le sujet et chacun est libre de croire à ce qu’il veut.

Vous en connaissez beaucoup ?

Ce type de croyances reste, à mon avis, minoritaire dans nos sociétés occidentales.

Bref, je m’éparpille, revenons à nos pierres tombales.

 

Du coup, se pose (notamment) la question de l’héritage !

Hein !?

Quoi !?

les émotions liées aux regrets

 

Je veux parler bien sûr de la trace, de votre trace, de notre empreinte laissée sur cette planète.

 

À ce propos, la question qui peut être intéressante à se poser est la suivante :

 

Quel est le souvenir ou l’impact que j’aimerais laisser ?

 

Certains vous diront : quelle est l’épitaphe idéale (entre nous, ce ne serait pas un oxymore ?) ?

 

L’épitaphe sans le moindre remord

Sans transition, le mot épitaphe me fait penser à un jeu de mots d’un humoriste (je ne sais plus lequel) qui disait : « eh puis taf » ! Je vous laisse juger de la qualité de ce jeu de mots.

 

Bref, je me moque de l’inscription funéraire. Ce qui m’intéresse c’est l’impact ou plutôt la modeste contribution que j’espère laisser à ma famille, mes proches, mes amis, à mon entourage… et pourquoi pas à la société, à la planète.

 

Beaucoup de personnes ont tendance à oublier que de petites actions qui, en apparence, ont l’air insignifiantes, peuvent avoir un impact énorme et des retombées (positives : rassurez-moi, vous cherchez, vous aussi les positives, pas vrai ?) au niveau planétaire.

 

Ça peut s’apparenter à l’effet papillon !

 

Un exemple ?

 

Ok !

 

Donnez-moi 2 (vraies) secondes pour y réfléchir !

 

Voilà !

 

Imaginez un enseignant qui, grâce à une simple phrase, réussit à inspirer et motiver un jeune enfant en perdition.

3 décennies plus tard, ce même enfant est devenu un adulte responsable, empli d’empathie, d’amour et de bienveillance.

C’est le leader d’une organisation puissante.

Une ONG interplanétaire qui œuvre pour creuser des puits et faciliter l’accès à l’eau potable dans des contrées hostiles regorgeant d’enfants qui souffrent, terriblement, du manque ou de l’insuffisance de l’or bleue.

 

Vous voyez l’idée, pas vrai ?

 

L’impact sur les autres

Comme je vous le disais, je me moque de l’épitaphe, de la pierre tombale… mon objectif est d’apporter modestement une pierre à l’édifice de personnes débutantes ou expertes (une personne à la fois, étape par étape) qui ont un impact sur des dizaines de personnes, voire des milliers.

 

Typiquement, en aidant, par exemple, des coachs, des formateurs, des thérapeutes, des consultants, des éducateurs, des passionnés, des freelances, des auteurs, des porteurs de projets… ils peuvent à leur tour mieux aider leurs communautés, leurs tribus, leurs familles… et à la fin, cela fait beaucoup de personnes qui ont bénéficié d’une petite goutte ou d’un torrent de valeur.

 

C’est ça qui m’inspire bien plus que tout ce que je viens de citer (j’espère que vous suivez parce que je n’ai pas envie de répéter) !

 

Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

Qu’est-ce que vous voulez qu’on retienne ?

 

Quel héritage voulez-vous léguer ?

 

Bref, c’est intéressant tout ça, pas vrai ?

 

Mais surtout, pas forcément, évident, pas vrai ?

 

 

Pourquoi je vous parle de ça ?

 

Tout simplement parce que cela peut être un formidable levier de motivation qui contribue à réduire voire à annuler la procrastination (à ce propos, je vous invite à découvrir mon article complet sur le sujet, ce sera l’occasion de découvrir notamment la technique du crapaud).

 

Ce qui m’amène aux 5 plus grands regrets des personnes en fin de vie.

 

Les 5 plus grands regrets avant de mourir

La mort : le mot est lâché.

Souvent taboue, effrayante ou oubliée, comme vous le savez, on ne peut y échapper.

Alors, autant vivre avec, de manière ni pessimiste ni optimiste, et simplement la considérer (quand c’est possible) comme une étape, un paramètre ou un verre à moitié vide (ou rempli) (ça me fait penser : je vous invite à explorer mon article sur le verre à moitié rempli)…

 

Bronnie Ware, une infirmière australienne, spécialisée en soins palliatifs, a recueilli les plus grands regrets des personnes en fin de vie.

Après 8 ans d’échanges, de discussions et de confidences collectées auprès de centaines de personnes, elle a identifié les 5 plus grands regrets des personnes mourantes.

Là où c’est intéressant, c’est qu’ils peuvent vous aider à mieux déterminer vos priorités, vos objectifs, vos axes d’amélioration et vos valeurs, dès maintenant.

 

N°1 : J’aurais aimé pouvoir vivre ma vie en fonction de mes aspirations, et non en fonction de ce que les autres attendaient de moi

Comme vous le savez, l’être humain est un mammifère sociable qui voit le jour dans une famille, un environnement, un cercle… d’humains.

Ces humains contribuent à façonner son développement, son épanouissement, sa culture… mais également à structurer son mindset, son attitude et son comportement.

Le problème est, qu’à force, de nombreuses personnes se brident et perdent peu à peu leur libre arbitre et surtout leur authenticité face au regard des autres, la peur de décevoir ou encore l’effet de mimétisme.

Est-ce que vous vivez totalement comme vous le souhaitez sans sans être impacté fortement par l’avis des autres ?

 

N°2 : J’aurais aimé consacrer plus de temps à mes proches qu’à mon travail

Qu’il soit subi, addictif ou… le travail peut avoir de lourdes conséquences parfois irréversibles.

Je vous épargne les citations à la mords-moi (mon cerveau, ce coquin a voulu tenter un jeu de mots à 2 francs ou une blagounette nulle, je l’ai immédiatement bloqué pour vous épargner ce supplice) le nœud.

Le chiffre qui correspond à la proportion de personnes qui détestent leur boulot est tout simplement ahurissant.

Je vous laisse imaginer ou deviner.

Aimez-vous votre travail ?

Est-il nourrissant ?

Si non, quelles solutions s’offrent à vous ?

 

N°3 : J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments

Que ce soit pour exprimer de la joie, de la peur, de la colère ou 1 des 3 autres émotions (je vous invite à vous balader au sein de mon article complet sur les émotions, ce sera l’occasion de découvrir notamment l’histoire de l’éléphant), la sincérité n’est pas facile à dompter.

Nos émotions nous conditionnent, nous influencent : en apprenant à mieux les comprendre, vous pouvez augmenter votre satisfaction, vos relations et votre niveau de bonheur.

La capacité de dire « je t’aime » n’est pas innée et n’est pas donnée à tous. Tout comme la capacité à exprimer clairement, expressément et en toute objectivité, les sensations ainsi que les sentiments associés à une situation riche émotionnellement.

Combien de fois avez-vous refoulé vos sentiments ?

Combien de fois n’avez-vous pas exprimé vos sentiments ?

Quelles opportunités avez-vous raté à cause de ce problème ?

 

N°4 : J’aurais aimé garder le contact avec mes amis

Je le dis et je le répète, comme vous le savez, l’être humain est un animal social. Et qui dit social dit interaction avec autrui.

Bien souvent, l’épanouissement personnel passe par l’amour.

On a besoin d’aimer et d’être aimé, pas vrai ?

En fonction des personnes, l’amour de la maman, du papa (j’ai pas dit l’amour des parents, comprends qui voudra), du conjoint, de la famille, des amis…

Le fait d’entretenir des relations savoureuses notamment avec des amis peut être essentiel pour plus de joie, de bonheur et d’épanouissement.

L’idéal c’est que ce soit de vraies relations en chair et en os, pas vrai ?

Est-ce que vous pensez, parfois, à d’anciens amis ?

Combien de vrais (les vrais de vrais capables de… bip) amis avez-vous (ils se comptent sur les doigts d’une main ?) ?

 

N°5 : J’aurais aimé profiter davantage de l’instant présent et m’autoriser à être plus heureux

En vrai, en y réfléchissant, la vie est une succession de choix.

 

Et si le bonheur n’était qu’un choix ?

 

Et si vous preniez quelques instants pour repasser en revue, de manière plus approfondie, chacun de ces 5 regrets afin de voir comment faire pour éviter de vous retrouver dans une de ces situations ou pour rectifier le tir dès maintenant ?

 

Si vous voulez, et si le cœur vous en dit, vous pouvez partager votre histoire, vos idées, votre vision, votre plus gros challenge, vos défis, vos objectifs… en m’envoyant un message via la page de contact.

Je me ferai un plaisir de vous lire et d’échanger, si besoin.

 

Un exercice de visualisation

C’est plus un exercice de projection que de visualisation (pour aller plus loin, je vous invite à découvrir mon article sur la visualisation) qui est notamment utilisé en psychothérapie pour tâcher de trouver un équilibre entre passé, présent et futur, mais également entre vision, objectifs et valeurs.

 

Je l’ai un peu adapté et simplifié.

 

L’idée c’est tout simplement de répondre avec franchise, sincérité et humilité à ces 3 questions :

  1. Quelle vie je veux mener pour avoir zéro regret à la fin de ma vie ?
  2. Qu’est-ce je veux qu’on dise de moi après ma mort ?
  3. Quelle empreinte, trace ou héritage, je veux laisser sur cette planète ?

 

Je termine en disant qu’il est, à mon humble avis, nécessaire de se rappeler que nous sommes fragiles, faibles et faillibles.

 

Le plus dur ne serait-ce pas le manque d’amour, de rêves et de sentiments ?

 

Si vous pensez que ça peut nourrir la réflexion, interpeler ou aider, alors partagez ce billet.

 

Pour aller plus loin et recevoir plus de clés, pépites, conseils… alors je vous invite à rejoindre, gratuitement, la liste des membres privée, dès maintenant.

 

Enfin, votre avis sur cette thématique, cet article, ce site… m’intéresse alors n’hésitez pas à m’envoyer un petit message en utilisant le formulaire de la page contact.

 

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