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Aujourd’hui, on va parler d’ikigai.

De quoi ? « Iki » quoi ?

 

Ikigai.

 

Je vous rassure au niveau de la prononciation comme dirait Patrick : on s’en fout !

Quel Patrick ?

 

Celui-là :

 

Oui, oui en pensant à la prononciation : je me suis dit, on s’en fout. Et au moment où j’écris ces 4 mots, un pop-up jaillit : celle de Patrick.

 

Vous vous dites peut-être, ce mec est capable de mettre une vidéo de Patrick dans un article business, coaching, webmarketing, développement personnel…

 

Oui, il faut le faire, quand même, pas vrai ?

Avouer que ce n’est pas commun, pas vrai ?

 

En vrai, je ne me suis pas pris la tête, j’y ai pensé et donc je l’ai mise.

 

D’ailleurs petite anecdote concernant les chansons de Patrick, qu’on aime (si vous êtes de ma génération ou de celle des parents vous n’avez pas pu ou difficilement passer à côté des classiques tels que le petit bonhomme en mousse, les serviettes ou les sardines qui passaient en boucle dans l’émission hebdomadaire mythique du samedi soir : le plus grand cabaret du monde. Ah la bonne époque ! Ah les bons souvenirs ! Ah l’adolescence !  Ah… et si j’arrête là avec les « Ah » ! ) ou qu’on déteste, des centaines d’éducateurs sociaux et quelques spécialistes locaux ont confirmé que ses chansons avaient des effets thérapeutiques sur un grand nombre de personnes atteintes de troubles mentaux.

 

En effet, ses chansons permettent, chaque jour, de calmer et de détendre beaucoup de malades mentaux victimes de crises nerveuses insoutenables.

 

Bluffant ?

 

En plus, elles donnent, en général, envie de bouger son popotin même quand on ne sait pas le bouger, qu’on n’a pas des déhanchés de folie ou qu’on n’a pas le rythme dans la peau.

 

Bref, mister Patrick fait en sorte que les gens ne se prennent pas la tête ou qu’ils aient moins mal à la tête sans se prendre (la tête) au sérieux.

 

Bon une bonne partie de ses œuvres et de ses positions est discutable, mais il est clair que son personnage et sa personnalité ont marqué le paysage audiovisuel français ainsi que la pop culture hexagonale, de ces dernières décennies.

 

À propos de prise de tête : on est clairement dans le thème parce que l’une des clés de l’ikigai c’est, justement, le lâcher-prise.

 

Bon reprenons du début, en commençant par la définition.

 

Qu’est-ce que l’ikigai ?

La définition du concept japonais

Voici ma définition simple : de la positivité combinée à une vision et une ambition.

 

En d’autres termes c’est ce qui vous pousse ou plutôt qui vous invite à vous réveiller tous les matins avec une fervente envie de créer, produire et de vous développer (de grandir).

 

À travers le terme, en lui-même, vous avez, très certainement, décelé de l’exotisme ou senti une bonne odeur de voyage.

 

L’ikigai est une idéologie, méthodologie ou méthode japonaise qui s’inscrit dans une dynamique de recherche de bonheur. L’objectif c’est de trouver la joie et le bonheur.

 

D’ailleurs si on intéresse à l’étymologie du mot : « iki » peut être traduit par « vie » et « gai » (que je prononce comme « guy » à l’américaine non pas « guy » à la française) peut être traduit par « valeur » ou « raison ».

 

Ce qui donne en japonais : “iki” (生き) et “gai” (甲斐).

 

Oui oui, j’avais une envie pressante de mettre du japonais même si je ne comprends pas le japonais (merci l’ami Google).

 

En général, bien souvent, à ce stade, la personne qui vient de mettre ou dire une phrase de ce type s’empresse de rajouter une phrase de ce genre :

 – « je salue les Japonais » ou

 – « j’en profite pour saluer tous les Japonais ».

 

En glissant bien souvent, un petit : « Konnichiwa » (la version japonaise de Bonjour).

Même si j’ai beaucoup d’estime, de manière globale, pour la culture japonaise et les Japonais (bon entre nous, il y a quand même quelques spécimens, exceptionnels, qui viennent d’une autre planète, comme chez nous vous me direz, mais ils ont des personnes d’un autre niveau : je pense notamment aux inventeurs et créateurs de jeux télévisés japonais. C’est, comment dire, tout un délire, disons que c’est très différent de ce qu’on a l’habitude de voir chez nous : ça fera surement l’objet d’un futur article parce qu’il y a beaucoup à dire, en attendant, pour le plaisir, voici un petit florilège ci-dessous), en général, c’est tellement réchauffé que je vais m’abstenir.

 

Par contre, je viens d’avoir une autre idée d’article que je viens de noter et qui sortira sûrement très bientôt sur le sujet. Affaire à suivre (en rejoignant, dès maintenant, la communauté des membres privés, vous serez informés en avant-première, bien sûr ? ) !

 

Bon, je reviens, une nouvelle fois, à la définition !

 

La raison d’être et la raison de vivre

L’ikigai c’est la raison d’être, la raison de vivre.

 

Considéré par certains comme le secret ultime d’une longue et heureuse vie.

 

Oui, oui, rien que ça !

 

Vous vous dites peut-être, Djamel, tu es bien sympa (et vous auriez raison ?), mais ça a l’air un peu farfelu (ou un peu flou) ton concept.

 

C’est vrai que dit comme ça, ça peut créer ce sentiment.

 

D’ailleurs, j’avoue que lorsque j’ai découvert le concept ou plutôt la définition du concept (il y a X années), j’ai pensé la même chose.

 

Et pourtant derrière ces 6 lettres se cache un outil ultra puissant et ultra redoutable.

 

D’ailleurs pour illustrer, laissez-moi vous parler de Miko.

 

Miko est une dame, joviale, très aimable qui adore rire, se balader le long de la plage et passer du bon temps avec ses amis.

 

Elle est fan d’alimentation saine et de tai chi.

 

Son plus gros problème : la plupart de ses amis ont du mal à suivre la cadence parce qu’elle déborde d’énergie.

 

Elle est, toujours, avide d’activités culturelles, sportives, culinaires…

 

Elle a beau essayer de les motiver, au quotidien, ils sont, toujours très enthousiastes, mais entre la marche, la cuisine, le tai chi, la lecture, la couture, le jardinage, la baignade… l’énergie de ses camarades en prend un coup.

 

Miko a une petite particularité.

 

Elle vit sur l’ile d’Okinawa, au sud-ouest de Tokyo, l’île principale de l’archipel Okinawa est située à 1555 kms à vol d’oiseau.

 

L’ile d’Okinawa est surnommée l’île des centenaires.

 

En fait, la vraie particularité de Miko : c’est son âge.

 

Elle a 119 ans !

 

Oui, oui !

 

Maintenant, imaginez-vous (bon entre nous, je sais qu’au moment, où vous avez découvert son âge vous avez déjà commencé à imaginer et à avoir des images qui ont jailli, instantanément, dans votre esprit, pas vrai ?) toutes les activités citées avec son âge !

 

Impressionnant, pas vrai ?

 

Bon je reviens à ma définition !

 

Oui, oui, je vais y arriver ? !

 

Comme je vous le disais, l’ikigai c’est la raison d’être ou la raison de vivre.

 

Ce concept plutôt ancien a émergé durant l’époque de Heian : c’est une période qui s’étend de 794 à 1185 et surtout qui est considérée comme l’âge d’or et l’apogée de l’art japonais.

 

C’est le psychologue Akihiro Hasegawa qui l’a popularisé, au-delà des frontières, en mettant en avant le fait que c’est une démarche d’introspection continuelle et évolutive.

 

Alors l’ikigai c’est la source profonde de motivation qui pousse à passer à l’action, à être en mouvement, à travailler pour créer et apporter de la valeur tout en donnant un sens à la vie, un sens à sa vie.

 

Certains vous parleront d’exploitation ou d’exploration du plein potentiel ou encore d’épanouissement dans la durée ou encore de philosophie offrant une certaine sérénité au quotidien.

 

À ce stade, je suis persuadé que vous voyez l’idée !

 

C’est plus clair, pas vrai ?

 

Mais, il y a un hic avec l’ikigai !

 

Le gros problème avec l’ikigai

Le gros challenge réside dans le fait que, techniquement, il est en perpétuelle évolution : ce n’est pas figé, jamais acquis.

Il s’apparente davantage à un processus qu’à un état.

De plus, le cheminement n’est pas toujours facile, voire parfois pénible, long, fastidieux et douloureux.

 

Il peut se traduire par une succession d’étapes et surtout d’expériences avant de savourer et d’obtenir la gratification associée.

Ce qui amène un autre défi de taille : la capacité ou l’incapacité à démarrer.

Eh oui parce que face à l’ampleur de la tâche et l’incertitude cela peut laisser place à la peur, la peur qui mène à l’inertie et qui anéantit le démarrage imminent.

 

Où est-ce qu’on trouve un excellent exemple d’Ikigai ?

La réponse à cette question c’est : sur l’ile d’Okinawa !

Étant donné que j’en ai déjà parlé, je vais éviter la redondance.

Gardez en tête que cette méthode ou exercice est utilisé par des millions de personnes dans le monde. Elle a été validée par la science et par divers experts.  

 

Pourquoi l’ikigai est important ?

 Simplement parce qu’il peut vous aider à :

– vous réaliser

– trouver votre voix

– vous épanouir personnellement

– atteindre l’épanouissement professionnel

– vivre mieux et plus longtemps

– avoir plus de clarté

– et bien plus encore…

Et en plus c’est simple, accessible, gratuit et vous n’avez besoin que d’un crayon et d’un papier.

 

Comment trouver son ikigai

Vous pouvez trouver votre ikigai en répondant à 5 questions simples. Attention, j’ai dit simples, mais pas faciles.

Ces 5 questions constituent les 5 étapes que je vous propose de suivre pour maximiser vos chances de l’atteindre rapidement et efficacement.

 

Question 1 : Quels sont vos centres d’intérêt ?

Qu’est-ce que vous aimez faire ?

 

Déterminez les activités ou loisirs ou expériences que vous affectionnez tout particulièrement et qui sont des passions ou qui sont en voie de devenir des passions.

Quelle activité pourriez-vous faire jusqu’à la fin de votre vie sans être rémunérer ?

La réponse à cette question est synonyme de plaisir, d’excitation et d’enthousiasme : rien qu’en y pensant, vous avez une envie pressante de vous y plonger.

 

En un mot : passion.

Quelle est votre passion ?

 

Question 2 : Quel est votre talent ?

Dans quel domaine vous excellez ? Dans quelle activité vous performez ?

La réponse à ces questions est synonyme de légitimité, de confiance en vous, d’aisance et de fierté.

 

En un mot : vocation.

Quelle est votre vocation ?

 

Question 3 : Qu’est ce que vous pouvez apporter au monde ?

Ici l’idée c’est de s’interroger, de chercher, de faire ressortir votre côté détective pour déterminer avec précision les problèmes des autres que vous pouvez résoudre.

En entrepreneuriat ou business, on parle, bien souvent : d’étude de marché.

Vous l’avez, très certainement, déjà entendu, pas vrai ?

 

En un mot : mission.

Quelle est votre mission ?

 

Question 4 : Quelle activité peut vous créer de la valeur ?

La réponse à cette question est liée à la rémunération actuelle ou future, disons désirée.

 

Selon vous, êtes-vous rémunéré à votre juste valeur ?

Vos compétences justifient-elles vos revenus ?

Pour quelles compétences, d’autres personnes seraient ravies de vous payer ?

 

En un mot :  profession.

Quelle est votre profession ? Quelle sera votre profession ? (Attention, il y a un piège !)

 

Question 5 : Comment faire pour combiner les réponses aux quatre questions précédentes ?

À ce stade, normalement, les idées fusent. Dans votre tête, c’est un tourbillon, une tornade, une avalanche d’idées.

Maintenant, l’objectif c’est de croiser les réponses et les informations pour identifier le dénominateur commun, le fil rouge et ainsi déterminer une piste sérieuse qui vous mènera vers votre ikigai.

Ensuite comme diraient les américains : « rince and repeat » (on rince et on recommence).

 

En un mot : transformation.

Qu’est-ce qui va vous permettre de trouver votre voix ? Qu’est-ce qui va vous permettre de vous transformer ?

 

Comme vous l’avez, sans doute, remarqué, les questions sont liées entre elles. L’interdépendance fait qu’il est nécessaire de bien prendre le temps de répondre à chaque question avec soin.

Allez-vous faire le test de l’ikigai ?

 

Pour trouver votre Ikigai vous pouvez également suivre ces 5 recommandations simples. Attention, j’ai dit simples, mais…. (Vous connaissez la suite de cette phrase, pas vrai ?)

1- Lancez-vous en vous focalisant sur les détails

2- Soyez indulgent avec vous-même

3- Recherchez l’harmonie et la pérennité

4- Satisfaites-vous des petits plaisirs simples

5- Soyez présent et profitez du flow

 

Je ne détaille pas ces 5 points, volontairement pour, au moins, 2 raisons :

  • ils sont plutôt explicites
  • je laisse libre cours à votre interprétation.

 

Vous pouvez même vous appuyer sur d’autres outils complémentaires pour aider à trouver plus rapidement ou plus efficacement votre ikigai comme la respiration, la visualisation, la méditation, la pyramide de Maslow, le MVP (mission, vision, passion)…

comment trouver votre raison d'être et de vivre

Grâce à tous ces outils vous allez pouvoir découvrir les joies d’une transformation réalisatrice ou d’une réalisation transformative.

Je ne vais non plus pas détailler cette phrase pour au moins 2 raisons (vous les voyez venir ?) :

  • elle est plutôt explicite
  • je laisse libre cours à votre interprétation.

 

Comment trouver son Ikigai quand on est entrepreneur

Cela passe par un travail sur soi pour tâcher de faire la différence entre les éléments importants dans la vie et les éléments capitaux dans la vie professionnelle.

Gardez en tête qu’on le veuille ou non, la vie professionnelle est liée à la vie personnelle et vice versa.

 

Les deux sont connectées.

 

Du coup, il ne faut surtout pas faire comme le font la plupart des entrepreneurs, coachs, consultants, thérapeutes, formateurs, freelances, auteurs, prestataires de services… privilégier l’une des deux au détriment de l’autre.

Plus facile à dire qu’à faire, je vous l’accorde !

 

La passion c’est bien, mais la vie et surtout les actions entraînent des conséquences sur le plan physique, psychique, relationnel…

Il est, très important, d’accomplir ou d’entamer tout un travail sur les croyances, les perceptions, les intentions, l’influence, la communication et l’empathie.

 

Conclusion

L’ikigai est plus qu’un concept, qu’un outil, qu’une méthode c’est une grille de lecture, une paire de lunettes, une philosophie de vie qui a pour principal but : la quête de sens combinée à la recherche de bonheur.

 

Ce concept nippon s’appuie sur les bienfaits de la philosophie du pays soleil levant pour proposer une approche concrète qui s’applique autant sur le plan personnel que professionnel.

 

Le pragmatisme japonais invite à initier ou continuer à entreprendre un véritable travail sur soi, ses envies, ses forces, ses objectifs et les attentes du marché pour apporter un maximum de valeur tout en bénéficiant des multiples avantages de l’épanouissement.

 

Le chemin et le cheminement peuvent être plus ou moins rapides. Ils nécessitent un investissement en temps, en énergie et potentiellement en argent, mais le jeu en vaut vraiment la chandelle.

 

C’est accessible !

C’est à votre portée !

C’est maintenant qu’il faut agir !

 

Pour aller plus loin, vous pouvez vous servir du SWOT, un outil très puissant dans la lignée, d’ailleurs, je vous renvoie vers mon article sur le sujet où vous trouverez une autre histoire et anecdote croustillantes, en tout cas, je l’espère :

Le SWOT c’est comme le SWAT c’est très SWAG

 

Pour aller encore plus loin, je vous propose de réserver, dès maintenant, en fonction des places disponibles, votre séance de coaching et consulting stratégique 100% offerte.

 

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