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Syndrome de l’imposteur : comment s’en sortir

Elle vient de raccrocher.

 

Cet appel de 49 minutes marque le début d’une nouvelle aventure.

 

Un nouvel accompagnement avec un nouveau client.

 

En tant que business coach, elle est ravie, excitée et très enthousiaste à l’idée de pouvoir aider ce client à passer au niveau supérieur.

 

C’est un client qui a un business très intéressant, plutôt original et colle totalement avec les valeurs, les envies et la vision de la coach business.

 

Elle est convaincue qu’ils vont pouvoir être dans une véritable optique gagnant-gagnant.

Elle a, déjà, la feuille de route, le plan d’actions et les stratégies qu’elle va pouvoir mettre en place avec lui pour catapulter son activité.

 

Cette joie laisse très vite place à une multitude de questions qui fourmillent dans sa tête :

  • Est-ce que je vais être à la hauteur ?
  • Est-ce qu’il va être satisfait ?
  • Est-ce que les résultats vont être à la hauteur de ses attentes ?
  • Est-ce que je lui ai proposé le bon prix ?

(…son cerveau est en ébullition.)

 

La joie se transforme peu à peu en angoisse, anxiété, stress…

 

Sa réputation est en jeu et surtout elle déteste décevoir, ne pas satisfaire et ne pas fidéliser.

 

Ce n’est pas la première fois qu’elle éprouve cette sensation.

 

En fait, aussi longtemps qu’elle se souvienne, elle l’a toujours éprouvée.

 

À l’école, déjà, malgré ses brillantes notes et son travail acharné, elle pensait qu’elle avait beaucoup de chances, que les profs étaient très gentils, que le niveau était volontairement réajusté pour lui faciliter la tâche…

 

Au sport, c’était pareil, elle raflait tous les prix, les concours, les médailles, les premières places du podium… Pour elle, c’était irrationnel, elle blâmait la chance, les bugs, les erreurs d’appréciations du jury…

 

Dans le business, l’histoire se répète : elle a plus de 9 ans d’expérience, des centaines de clients satisfaits, des résultats incroyables…

 

Mais toujours ce gros et grand doute qui lui pourrit la vie et l’empêche de s’épanouir pleinement.

 

Christelle, la business coach manque de confiance en elle ou plutôt est victime de ce qu’on appelle communément le

syndrome de l’imposteur

ou encore le

syndrome de l’autodidacte

ou encore le

complexe de l’imposture.

 

Le syndrome de l’imposteur c’est quoi ?

On peut le définir comme étant une forme de doute chronique c’est-à-dire maladif qui consiste rejeter tout réalisation, accomplissement ou réussite personnelle.

 

La personne n’arrive pas à s’attribuer le mérite et le succès de son travail. Pour elle, ce sont toujours des facteurs externes qui expliquent les résultats comme par exemple la chance (celui-là est récurrent ?), le contexte, les circonstances, les relations…

 

Cela peut aller encore plus loin quand ce doute se transforme en sentiment d’abus, d’escroquerie, d’usurpation, de duperie, de tromperie (je crois que là, on est bon, au niveau des synonymes, pas vrai ? ?)… vis-à-vis des membres de la famille, des collègues, des supérieurs, des amis…

 

Leur plus grande peur ?

Se faire démasquer (être recouvert de honte et être victime d’un concept qui est à la mode en ce moment : la mort… sociale)

 

Vous avez déjà été victime du syndrome de l’imposteur ?

Très probablement !

 

Pourquoi le syndrome de l’imposteur se manifeste ?

Que vous soyez coach, consultant, thérapeute, formateur, auteur, porteur de projet, entrepreneur… vous avez, très certainement, connu ou était victime de ce syndrome.

 

Peut-être que c’est toujours le cas ?

 

Quelle est la principale cause ?

Il n’y a pas de réponse universelle.

 

Cela peut être lié à la personnalité, à la situation, à l’enfance, à l’éducation, à la famille, à l’environnement… au système (beaucoup aime taper sur le système sans pouvoir le définir. ? Concrètement, le système c’est quoi ? Comme ce n’est pas le sujet, du jour, j’y reviendrai, très certainement, dans un article complet).

 

L’échelle de Clance

Rassurez-vous !

 

Bonne nouvelle : selon Pauline Rose Clance, une psychologue américaine spécialiste du syndrome de l’imposteur (très certainement, LA spécialiste de ce syndrome. D’ailleurs, ce serait elle qui a co-inventé le terme de syndrome de l’imposteur avec sa consoeur Suzanne Imes en 1978.) ce n’est ni une maladie, ni une dépression, ni une anomalie

 

Il est tout à fait naturel et normal d’être confronté à ce syndrome de l’autodidacte.

 

Selon le Dr Clance, plus de 70% de la population y est confronté à un moment ou à un autre, dans sa vie.

 

Même Einstein (Albert pour les intimes ou Alberto pour les supers intimes) y a été confronté puisqu’il se définissait lui-même comme un « escroc involontaire ».

 

le complexe de l'imposture du business coach

 

Ce qui est dangereux c’est comme vous l’avez compris : la récurrence.

 

La récurrence, par exemple, de la (ou du ) :

  • mauvaise estime de soi
  • peur de l’échec
  • angoisse de la réussite
  • dénigrement
  • besoin de reconnaissance
  • culpabilité
  • malaise lié au regard des autres

 

Elle a conduit de multiples expérimentations et expériences et notamment auprès d’étudiants ou bacheliers.

 

Elle s’est rendu compte, par exemple, que malgré les résultats excellents, aux examens et concours, de bon nombre d’entre eux : ils étaient convaincus qu’ils ne méritaient pas leur place à l’université.

 

Pire, certains étaient persuadés que leur admission était le fruit d’erreurs informatiques.

 

Étant passée par là, Pauline a eu l’envie de consacrer une bonne partie de sa vie à ce syndrome.

 

D’ailleurs, elle a mis au point un questionnaire en 20 questions pour déterminer si vous êtes victime ou non de ce syndrome de l’imposteur qui s’appelle l’échelle de Clance.

 

Comment vaincre le syndrome de l’imposteur ?

Les stratégies, astuces, techniques, méthodes… sont multiples.

Pour simplifier et éviter de s’éparpiller voici 3 clés. Les 3 principales clés, pour moi (Les 3P)

 

Penser

La prise de conscience de la situation actuelle permet de mieux y faire face.

Évident, pas vrai ?

Combien de personnes conscientisent réellement ce qu’ils font ou ce qui leur arrive… ?

 

On ne le dira jamais assez : le cerveau (le mindset : l’état d’esprit) contrôle les émotions qui déterminent les actions et les résultats.

C’est pourquoi, il faut travailler à la source.

 

 

Partager

C’est en parlant avec une oreille attentive, idéalement expérimentée, que cela peut permettre de relativiser (le fameux verre à moitié…), de se rassurer, de comprendre que c’est loin d’être une exception.

Cela permet également de développer sa confiance en soi.

 

 

Projeter

La projection, la visualisation (le cerveau ne fait pas la différence entre une situation réelle et une situation imaginaire… comme c’est ultra important et ultra puissant je répète : le cerveau ne fait pas la différence entre une situation réelle et une situation imaginaire. À méditer !) permettent de positiver.

 

Positiver c’est également apprendre à apprécier les victoires, les compliments

 

Une fois qu’on a travaillé sur les 3P : on recommence, encore et encore pour créer un cercle vertueux.

Je pense, je partage, je projette… puis je pense à ce j’ai projeté, je partage de nouveau et je reprojette pour installer une bonne routine.

 

 

Le business coach de la business coach

C’est exactement ce qu’a fait Christelle en se faisant coacher et accompagner.

 

C’est un comble (pour un coach business de faire appel à un coach business) ?

 

Pas vraiment, tous les meilleurs coachs, entrepreneurs, formateurs, sportifs, auteurs, thérapeutes… se sont formés, fait accompagner, fait coacher… pour aller plus loin, plus vite ou plus en profondeur.

 

Ce qui est totalement contre intuitif pour beaucoup est entièrement naturel, logique et nécessaire pour d’autres.

 

Je dirai même que c’est cohérent.

 

Bien souvent, les experts sont happés par la routine, le train train quotidien, les imprévus, les contraintes, le temps… ce qui les amène à avoir la tête dans le guidon, à stagner voire à tourner en rond.

 

Le (bon) coach (qu’il soit business coach, coach business ou coach en osmose métaphysico existentielle permettant de révéler la magie intérieure…) est là, notamment, pour écouter, faire prendre conscience, révéler, voir ce que le coaché ne voit pas, déceler, inspirer, conduire au changement, insuffler la transformation

 

Je termine avec une vidéo récapitulative qui illustre l’impact de ce syndrome :

 

(si la langue de Shakespeare ne vous inspire guère, pensez à activer les sous-titres, en cliquant sur la roue crantée des paramètres, en bas à droite de la vidéo ;-).

 

 

Et vous, vous pensez être victime du syndrome de l’imposteur ?

Si oui, comment comptez-vous l’anéantir ?

Est-ce que vous avez besoin d’un coach ?

 

 

Ps : si vous aimez cet article, je vous invite à découvrir mon article sur l’inverse du syndrome de l’autodidacte : l’effet Dunning Kruger ou pourquoi les cons pensent qu’ils sont intelligents (et également celui sur le syndrome de l’objet brillant pour découvrir l’histoire du touriste qui marche dans le désert).

 

Pps : faites comme les autres membres de la communauté des leaders bienveillants rejoignez, maintenant, la liste privée pour plus de clés, outils, méthodes…

 

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