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L’art du storytelling : les 22 techniques de Pixar pour enchanter

 

Toy Story, Monstres et Cie, Cars, Les Indestructibles, Le Monde de Nemo, Ratatouille, Blanche Messe (en fait, ce n’est pas la lettre M que je voulais mettre ?) et les 7 Mains : tous ces dessins animés (ou films d’animations pour certains puristes #PurementPure) sont sortis des studios de Pixar.

 

Quel est le (principal) point commun de ces « blockbusters » qui ont rejoint le cercle fermé des plus gros succès interplanétaires ?

 

Quel est la (principale) raison de leur succès ?

 

Le fait que Steve Jobs soit passé par là ?

 

Vous le saviez ?

En 1986 (à l’époque, j’avais : moins 3 ans. Et vous ?), Jobs décide de racheter la division d’infographie de George Lucas (créateur et scénariste de la saga Indiana Jones et surtout créateur de la trilogie : Star Wars, la guerre des étoiles. Vous aimez ?) qui s’appelle : Lucasfilm Computer Graphics.

 

Oui, je sais et je suis d’accord : ce n’est pas très glamour même plutôt moche et surtout ça manque de créativité (c’est un comble pour un créatif ?).

 

Lucasfilm Computer Graphics devient alors

 

Pixar.

 

C’est après s’être entouré d’un génie scientifique, Ed Catmull, qui va développer RenderMan, un super logiciel de modélisation 3D (comme dirait Steve Jobs, lui-même, c’est une révolution) et d’un génie créatif, John Lasseter, véritable surdoué en animation qui vient d’être viré de chez….

 

je vous le donne en mille…

 

Disney

(oui, le monde est petit, très petit, n’est-ce pas ?)

 

que le génie du marketing (oui, on parle de Steve Jobs) lance la « machine » Pixar qui va très vite sortir le 1er gros succès planétaire signé Jobs (et son équipe) : Toy Story…

Ensuite, comme vous le savez, les succès s’enchaînent.

 

Bref, je reviens à mes 2 questions du début où je vous demande :

 

quel est le point commun de tous les films d’animations planétaires et quelle est la principale raison du succès ?

 

C’est avant tout et surtout, comme vous l’avez deviné (ou comme vous l’avez vu dans le titre ?) :

 

la règle

la folie

l’histoire !

 

C’est-à-dire :

 

le storytelling

(ça sonne mieux, en anglais ?)

 

Aujourd’hui, on s’intéresse à l’art de raconter une histoire ou l’art de raconter des histoires (et non l’art des raconter des histoires #JohnnyArrêteDeRaconterDesSalades).

 

Pourquoi ?

Voici quelques raisons ou rappels (notamment si vous êtes entrepreneur ou entrepreneure, coach ou coache, consultant ou consultante, formateur ou formatrice, thérapeute ou thérapeute, auteur ou auteur, conférencier ou conférencière, chef d’entreprise ou cheffe d’entreprise…) :

  • se différencier en développant un positionnement clair
  • véhiculer des émotions fortes
  • capter l’attention
  • augmenter la crédibilité, l’autorité et la confiance
  • faciliter la mémorisation
  • inspirer
  • vendre (sans vendre)
  • fédérer votre audience

….

(et bien plus, encore).

 

Steve Jobs a dit :

 

« Un ordinateur (bien sûr, à l’époque, l’Iphone est encore qu’une simple idée parmi une multitude enfouie au fin fond d’un tiroir du cerveau droit de Monsieur Jobs) a une durée de vie limitée, un bon film est éternel ».

 

Naturellement, la phrase marche, aussi, si vous remplacez « film » par « histoire » ou par « histoire personnelle ».

 

Mais la véritable question qui nous (notamment vous, en tout cas, celle qui est encore plus passionnante) intéresse c’est (comme diraient certains américains) :

 

How to create f…king amazing stories ?

 

Que l’on pourrait traduire par :

Comment créer des histoires incroyables ?

(oui, j’ai dit, que l’on pourrait ?).

 

 

Pour ma part, j’utilise et je recommande ma méthode en 6 étapes que j’ai développée et j’ai dénommé :

 

la Méthode Hollywood !

 

Aujourd’hui, on va voir et s’intéresser à la méthode Pixar.

(La Méthode Hollywood est, pour l’instant, réservée aux personnes les plus motivées c’est-à-dire les membres.

Néanmoins, si elle vous intéresse, je vous la partage avec plaisir, si vous souhaitez, à travers une séance de coaching et consulting 100 % offerte. Jetez un coup d’œil pour découvrir les créneaux encore disponibles et sécurisez, dès maintenant, votre place.)

 

Emma Coast, une artiste scénariste de Pixar a révélé sur

 

Twitter :

(oui, oui, elle aime Twitter peut être moins que Donald Trump, prononcé Trompe par certains francophones)

 

les 22 règles d’or (techniquement, ce sont des secrets de fabrication) du storytelling, apprises et utilisées dans les studios Pixar.

 

22 règles pour créer des histoires époustouflantes

Règle n°1 :  Le spectateur admire le héros ou le personnage pour sa quête, son épopée ou ses tentatives de réussite plus que pour ses succès.

 

Règle n°2 :  Gardez en tête que ce qui est intéressant pour les spectateurs (l’audience) n’est pas ce qui est passionnant à créer pour l’auteur (ou le scénariste ou le copywriter ou le…). Les 2 éléments peuvent être très différents.

 

Règle n°3 :  Essayer plusieurs thématiques est nécessaire et important mais vous ne serez en mesure de cerner le bon thème qu’à la fin. Une fois, à la fin : il est maintenant, temps, de réécrire.

 

Règle n°4 :  Il était une fois ___. Chaque jour, ___. Un jour ___. À cause de ça, ___. À cause de ça, ___. Jusqu’à finalement ___.

 

Règle n°5 :  Simplifiez. Canalisez votre attention (le fameux focus). Combinez les personnages. Évitez les détours. Vous aurez le sentiment de perdre en teneur, en qualité et en valeur ajoutée, néanmoins vous serez plus efficace (vous vous sentirez, nettement, plus libre).

 

Règle n°6 :  Quelle est la force (ou quelles sont les forces) de votre personnage ? Quelles sont ses aptitudes ? Dans quel(s) élément(s) ou environnement(s) se sent-il confortable, habile et à l’aise ? Mettez-le dans une ou plusieurs situation(s) aux antipodes de ce que vous venez de décrire. Challengez-le avec des défis. Comment réagit-il ? Quelle est son attitude ?

 

Règle n°7 :  Réfléchissez et travaillez d’abord sur la fin avant de bosser sur le milieu. Entre nous, le plus complexe c’est le dénouement.

 

Règle n°8 :  Terminez votre histoire. Laissez reposer (lâchez-prise) même si elle n’est pas parfaite. Dans un monde idéal, vous avez terminé votre histoire et elle est « parfaite ». Si ce n’est pas le cas : next (suivante). La prochaine sera meilleure !

 

Règle n°9 :  Quand vous êtes bloqué, dressez une liste de tout ce qui ne se passera pas, par la suite. Bien souvent, vous obtiendrez tout ce qu’il vous faut pour continuer.

 

Règle n°10 :  Décortiquez et analysez, scrupuleusement, toutes les histoires que vous « kiffez » (adorez, aimez…). Ce qui fait partie de vous se trouve dans ce que vous aimez. Vous devez mettre le doigt dessus pour (et avant de) pouvoir l’utiliser.

 

Règle n°11 :  Couchez les éléments sur une feuille de papier va vous aider à trouver les solutions. Vous devez éviter que votre idée parfaite reste coincée dans votre esprit parce que dans ce cas, elle ne pourra être partagée avec personne.

 

Règle n°12 :  Éliminez et oubliez la 1ère idée qui jaillit dans votre esprit. Tout comme la 2ème, la 3ème, la 4ème et la 5ème. En écartant ce qui est évident vous allez vous surprendre.

 

Règle n°13 :  Vos personnages doivent avoir une opinion. La neutralité, l’impartialité, l’impavidité (je cherchais un mot, un peu plus, compliqué pour dire la même chose ?)… peuvent paraître intéressants pour l’auteur (le copywriter ou le scénariste…) mais c’est un véritable poison pour le public.

 

Règle n°14 :  Qu’est-ce qui vous pousse (pourquoi ?) à raconter cette histoire-là, précisément ? Quelle est la croyance (la motivation, la certitude, la conviction, la flamme intérieure…) et le désir ardent dont se nourrit votre histoire ? C’est ce qui caractérise le cœur de votre histoire.

 

Règle n°15 :  Si vous vous mettiez à la place de votre personnage (ou si vous êtes le personnage), comment vous vous sentiriez (ou comment vous vous sentez) ? L’honnêteté est le ciment de la crédibilité : elle rend les situations improbables totalement acceptables.

 

Règle n°16 :  Quels sont les intérêts et les enjeux ? Donnez au public une raison d’encourager et de supporter le personnage. Qu’est-ce qui se passe s’il rate ou échoue ? Ajoutez des obstacles, des défis, des difficultés… sur son chemin.

 

Règle n°17 : Aucune action, aucun travail, aucun effort… n’est perdu ou gaspillé.  Si ça ne fonctionne pas, lâchez prise et continuez (en passant à la suite). Ça vous servira plus tard.

 

Règle n°18 :  Vous devez apprendre à vous connaître pour trouver le parfait équilibre entre faire de votre mieux et tomber dans l’excès : l’énervement, le désespoir, la manie… Créer une histoire passe par des tests et non des améliorations (ou des retouches).

 

Règle n°19 : Les coïncidences qui mettent votre personnage (ou vos personnages) dans des situations problématiques sont géniales. Par contre, les coïncidences qui leur permettent de sortir de ces situations problématiques sont considérées comme étant de la triche.

 

Règle n°20 :  Appliquez cet exercice : déterminez les composants, les éléments, le cheminement… des films que vous détestez et posez la question suivante : comment je les arrangerais pour ça devienne plaisant, intéressant et agréable (pour moi) ?

 

Règle n°21 :  Faites en sorte de vous identifier (identifiez-vous) à la situation, au(x) personnage(s). Exemple : vous ne pouvez pas juste écrire « cool » : vous devez réfléchir et penser à ce qui vous fait agir ainsi.

 

Règle n°22 :  Quel est le nectar (la substance, l’essence, le centre névralgique…) de votre histoire ? La meilleure manière de la raconter ? Si vous le déterminez alors vous pourrez construire autour.

 

Quelle est votre règle préférée ?

Quelle est celle qui vous a le plus marquée ou le plus plu ?

 

À vous de jouer, maintenant !

 

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Je termine avec une citation qui plaît :

 

« Le Storytelling est la meilleure technologie que les humains ont inventée ». Jon Westenberg.

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