Vous observez les petites boutiques atypiques, originales et exclusives.
En discutant avec elle, et, au vu des gargouillements (un passant s’est retourné pensant que vous torturiez un chat et son collègue pensait que vous vous étiez fait-e dévorer par un jaguar) de votre estomac, vous vous mettez d’accord pour manger à la une terrasse d’un restaurant sympa.
Les restos : ce n’est pas ce qu’il manque.
Vous ne savez pas trop ce que vous avez envie de manger, alors vous continuez de déambuler.
43 secondes plus tard, vous apercevez une jolie devanture avec une jolie terrasse dans laquelle se trouvent 7 tables ornées de 7 magnifiques nappes colorées.
C’est ultra clean, ultra joli, ultra bien agencé…
Ça vous donne vraiment envie de manger un morceau !
Seul hic !
En jetant un rapide coup d’œil à droite et à gauche : vous vous rendez compte que le restaurant est vide.
Totalement vide !
C’est le désert.
À 12h53, en plein centre-ville, c’est suspect : c’est même très louche !
Ce qui est sûr c’est que ça ne vous (ni vous, ni votre amie) rassure pas.
Vous ne voulez pas de prendre de risques et vous ne voulez pas vous embêter, du coup :
Next !
Vous passez votre chemin (juste avant que le serveur ne vienne vous alpaguer pour tenter de vous convaincre).
Est-ce que vous avez déjà connu cette situation ?
Autre situation :
Vous rentrez le soir, vous vous souvenez que vous voulez acheter…
cet objet auquel vous pensez depuis déjà 4 jours.
Vous vous dites : c’est le moment !
Vous attrapez votre ordinateur et vous tapez sur l’ami Google :
Amazon !
Ensuite vous tapez dans la barre de recherche, le nom du produit.
Vous savez que vous voulez un produit sur la thématique qui vous plaît mais vous n’avez pas encore d’idée précise concernant le modèle ou la marque que vous recherchez.
Vous avez une idée du produit et du budget.
Amazon vous affiche une liste,
une longue,
très longue,
très très longue liste.
Vous cherchez, vous comparez, vous lisez…
Jusqu’au moment où votre téléphone lance un « bip ».
Naturellement, vous l’attrapez pour voir si c’est un message d’un de vos proches (peut être votre proche préféré : on a tous, un préféré ? Et ce n’est pas forcément celui ou celle auquel ou à laquelle les autres pensent😉).
En fait, c’est tout simplement une notification Facebook qui vous annonce que quelqu’un que vous ne connaissez pas à publier, quelque chose qui ne vous intéresse pas, dans un groupe, sur un sujet qui ne vous concerne.
Pendant que vous y êtes, vous allez jeter un coup d’œil à l’actualité Facebook et à votre boîte email.
Finalement, 17 min plus tard, vous revenez sur Amazon pour continuer les recherches.
9 min plus tard, vous avez trouvé votre bonheur…
En fait, presque…
puisque que vous hésitez en 2 produits similaires qui ont (quasiment) les mêmes caractéristiques, les mêmes fonctionnalités, les mêmes couleurs…
21 secondes plus tard (oui, vous n’avez pas hésité longtemps) : vous faites votre choix.
Qu’est-ce qui vous a, grandement, aider à choisir ?
C’est tout simplement,
le nombre d’avis positifs.
Effectivement, le premier n’avait aucun commentaire et le deuxième plus de 57 avis positifs.
Vous avez déjà vécu cette situation ?
Comme vous l’avez compris, on est, grandement, influencé (et influençable) par la preuve sociale.
Si vous (en tant que client) êtes sensible à la preuve sociale alors vous imaginez bien que c’est, comme vous le savez, identique chez votre client voire capital pour certains d’entre eux.
Aujourd’hui, nous allons (re)découvrir 7 manières d’intégrer de la preuve sociale dans votre business, activité, site web, page Facebook, boutique… (bref en ligne et hors ligne).
Mais avant,
une petite définition (ou un petit rappel) parce que (comme dirait l’autre. Qui ? Mais l’autre, voyons !) ça ne peut pas faire de mal :
la preuve sociale (ou la social proof comme diraient les anglais ou les personnes qui abusent des anglicismes) c’est un principe psychologique qui nous pousse à agir en fonction de l’action d’un « grand nombre » de personnes. La personne qui ne sait pas ou qui hésite aura tendance à adopter le comportement inspiré du comportement des autres pour faire un choix.
L’élément clé c’est la confiance c’est-à-dire que la preuve sociale entre en jeu pour influencer la confiance que l’on porte sur une personne, un produit, un service, une action…
On peut parler de conformisme social ou d’influence informationnelle ou « d’effet mouton », si vous préférez.
La preuve sociale permet de booster un produit, un service, un évènement, une personnalité… (parfois même médiocre).
Combien de spectacles, disques, films… sont devenus ultra populaires (alors, qu’entre nous, ce sont loin d’être les meilleurs) grâce à la preuve sociale ?
Vous pensez auquel en ce moment ?
Il vous a grandement déçu ?
7 façons d’injecter de la preuve sociale
N°1 : les témoignages
Probablement, le plus évident, c’est l’élément auquel on pense le plus souvent quand on parle de preuve sociale (notamment concernant les consultants, coachs, thérapeutes, formateurs, conférenciers, entrepreneurs, auteurs…).
Ils doivent être, idéalement, visuels (de préférence via le format vidéo ou comportant des photos) pour augmenter la crédibilité.
Plus le témoignage sera percutant, ciblé (par rapport à l’avatar), riche en émotions… et plus il sera efficace.
De nombreux experts sont frileux ou n’accordent pas de réelle importance à la perspective de partager des témoignages. C’est une erreur stratégique.
Les témoignages authentiques, sincères et bien ficelés permettent d’humaniser et de crédibiliser le marketing.
Quels sont les meilleurs endroits pour incorporer des témoignages ?
Dans les :
-
- pages d’accueil (mais aussi les devantures…)
- pages de vente
- pages de capture
- pages de présentation (exemple : à propos, flyer…)
Avouez (que quand c’est bien fait) qu’avant même de les lire, ça renvoie une image positive qui pousse à en découvrir, n’est-ce pas ?
Brian Dean a savamment choisi les photos, le design, les couleurs, les textes… :
Et là aussi :
Dan Lok, a bien travaillé les visuels de ses témoignages ce qui favorise la création d’émotions.
Est-ce que ça vous donne envie de faire pareil (ou d’améliorer) ?
N°2 : les évaluations clients
Qui n’a jamais été influencé ou tenté de regarder le nombre d’étoiles, d’évaluations, de commentaires… en dessous d’un produit sur Amazon (ou tout autre site d’ecommerce), ou d’un service (notamment de réservation…) sur un autre site internet ?
Selon une étude IFOP (et plusieurs autres études d’ailleurs), plus de 89% des internautes consultent les avis, évaluations et commentaires avant d’acheter (et plus de 75% pour les enseignes physiques).
N°3 : les chiffres percutants
Si vous voyez un produit (qui vous intéresse) avec 987 commentaires positifs ou si vous voyez que 100 234 personnes apprécient, déjà, le même service que vous pensez utiliser, ça aide, pas vrai ?
Il y a une multitude de manières d’utiliser la puissance de cette stratégie comme, par exemple :
-
- le nombre d’inscriptions (à une newsletter, à un évènement, à un groupe, à un service…)
(c’est l’une des clés qui a favorisé la croissance exponentielle du logiciel : Sumome)
-
- le nombre de témoignages
- le nombre d’évaluations
…
Bref, comme vous l’avez compris, la seule limite c’est votre créativité.
Voici un exemple avec Clickfunnels :
N°4 : les Logos (média ou entreprises)
Avouez que les logos de marques connues ou de médias créent, bien souvent, un « effet waouh » !
Et encore plus quand ces logos sont prestigieux, n’est-ce pas ?
En tout cas, il est clair que cela procure un gage de sécurité, de crédibilité et d’autorité supplémentaire (voire énorme).
Le fameux « vu à la télé » continue de faire son effet. Étant donné que c’est loin d’être évident d’obtenir des parutions presses ou des passages médias (et notamment dans les grands médias), il va de soi que lorsque ça arrive, cela créé une véritable différenciation et un vrai gage de qualité qui vient stimuler la perception positive du client. C’est bien souvent, perçu comme une grande preuve d’autorité.
D’ailleurs, vous remarquez que ceux qui en décrochent (notamment quand c’est récurrent) ne se gênent pas pour les placarder ajouter sur les pages d’accueil (du site web, des réseaux sociaux…), les pages de ventes, les flyers… Bref, dans un maximum d’outils et de supports de communication.
D’ailleurs pourquoi s’en priver ?
N°5 : la personnalité
De nombreuses grosses entreprises mais aussi des PME, des TPE (et notamment des indépendants, coachs, consultants, thérapeutes, formateurs, conférenciers…) ont réussi à catapulter leur activité grâce à l’endossement (le soutien) d’une personnalité ou d’une star en bénéficiant de sa visibilité, de son autorité, de la confiance de son audience…
Que ce soit chez les joueurs de foot, de tennis, de hand…. (bref, les sportifs), les chanteurs, les acteurs… et bien d’autres influenceurs : la tentation est grande.
Beaucoup ne résistent pas (ou le font avec plaisir ou…) !
(ça vous rappelle des souvenirs 😉 ?)
Comme vous le savez, ça peut être très intéressant pour les 2 parties : des gains financiers (ou autre) pour la star et une plus grande visibilité (et appréciation et confiance…) pour la marque, le produit, le service…
Vous n’avez pas besoin d’une star internationale comme Roger, Jean ou Marie pour avoir de grandes retombées sur votre activité.
Quelle est ou quelles sont les personnalités « accessibles », intéressantes et inspirantes (pour vous, votre marché, votre produit et votre audience) ?
Qu’est-ce que vous pouvez lui offrir de motivant ?
Comment vous pouvez être dans une véritable optique gagnant gagnant ?
Pourquoi on met des pizzas rondes dans des boites carrées ?
Pourquoi les Japonais ont inventé les pastèques carrées ?
Ce sont de bonnes questions à se poser, pas vrai ?
Aux États-Unis, il est très fréquent de voir des experts du même domaine se recommander (parce qu’ils bossent ensemble ou adorent le travail du confrère) entre eux (en Francophonie, ça commence à se développer) :
(ici nous avons, par exemple, Jeff Walker qui recommande Ryan Levesque en utilisant et en combinant plusieurs stratégies de social proof : je vous laisse deviner et reconnaitre lesquelles ? :-))
N°6 : l’étude de cas
C’est un formidable outil qui s’appuie sur la puissance du storytelling.
Les avantages sont multiples :
-
- véhiculer des émotions fortes (et donc connecter et convaincre plus facilement)
- la démonstration est, tout simplement, le meilleur argument de vente
- le spectateur (prospect, futur client…) peut, déjà, obtenir, en amont, la réponse à ses questions (vous pouvez directement répondre aux principales objections, de manière indirecte, plus sympa et plus efficace)
- le client peut s’identifier, se projeter et visualiser l’utilisation et le résultat final du produit ou du service
- elle peut se présenter ou se décliner sous plusieurs formats (texte, audio, vidéo, infographie…)
L’étude de cas peut prendre la forme, par exemple :
-
- d’une interview où les questions permettent de répondre à un maximum d’objections que se pose votre futur client
- d’une vidéo (sous forme de témoignage plus détaillé) où le client raconte et partage, librement, par exemple, sa situation initiale, ses peurs, ses doutes, ses challenges, ses défis… pour annoncer l’évolution grâce à votre produit ou service et pour terminer sur les résultats, les sentiments, les émotions…
- d’un fichier texte, catalogue, livret, fiche… où vous regroupez un ou plusieurs exemples d’expériences passées qui vont inspirer votre prospect pour lui donner envie de passer à l’action
- d’un podcast à écouter sur votre site ou sur une plateforme dédiée ou sur un réseau social… Ce format revient en force notamment auprès de ceux qui veulent optimiser certaines périodes de leurs journées comme les périodes de déplacements, les séances de sport…
…
N°7 : les titres
Comme vous le savez, ou vous pouvez l’imaginer, tout ce qui relève du diplôme, de l’attestation, du brevet, d’un prix, d’une certification, d’un badge, d’un concours… peut, considérablement, booster la valeur perçue.
Surtout si le titre a, lui-même, déjà une grande valeur perçue (via par exemple : une grande renommée).
Certains secteurs d’activités, métiers, produits ou services s’y prêtent très bien.
Quelques exemples :
-
- les diplômes pour les thérapeutes
- les brevets et les trophées pour les nouveaux produits (imaginez un produit qui gagne au concours Lépine ou un tout nouveau produit qui a déposé un ou plusieurs brevets)
-
- les certifications qualité ISO…
- les badges sécurités sur les sites web
-
- les attestations de validation d’une grande formation
…
En définitive, face à une concurrence toujours plus accrue,
la preuve sociale (bien utilisée) peut grandement vous aider à :
-
- augmenter l’appréciation
- accroître la confiance
- développer l’autorité
- décupler la crédibilité
- agrandir le nombre de prospects
- multiplier les ventes
…
Et ce, quel que soit votre métier, votre activité, votre business (en ligne ou hors ligne), votre support de communication (site web, page Facebook, compte Instagram, boutique…)…
Ce qui est génial c’est que vos visiteurs, vos clients, vos partenaires… peuvent vendre à votre place grâce à la « social proof ».
Par contre, c’est un complément, la preuve sociale ne doit pas se substituer aux fondamentaux indispensables c’est-à-dire une bonne connaissance de l’avatar, un produit (ou service) d’excellente qualité, une stratégie marketing et vente efficace… sous peine de prendre un violent retour de manivelle (dans les dents 😉).
Et vous, de quelle façon vous allez vous y prendre, dès demain, (ou dans les prochains jours) pour booster votre autorité, votre crédibilité… et vos ventes ?
Ps : pour le fun, je vous laisse découvrir cette vidéo de cette expérience (à mi-chemin entre le réflexe de Pavlov et l’expérience de Milgram) ultra intéressante sur la preuve sociale :
Au cas où vous auriez des doutes (si jamais, par exemple, l’anglais n’est pas votre tasse de thé), la dame en violet, pense qu’elle est là pour une consultation ophtalmologique offerte. Tous les autres sont complices du test.
Est-ce que vous auriez eu la même attitude ?
Ps : pour plus de stratégies, astuces, clés… rejoignez, dès maintenant, les membres privés de notre communauté.