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La technique Pomodoro

Martin vient de recevoir une grosse

 

patate

salade

tomate

(d’ailleurs, à propos de tomate : pour vous, c’est un fruit, un légume ou les 2 ?

Vous imaginez bien que si je pose la question c’est qu’il y a débat)

 

en pleine tête : très exactement, au niveau de l’arcade sourcilière droite.

 

Il a été surpris.

Il a eu, quand même, assez mal parce que, comme vous l’imaginez, le projectile est arrivé à pleine vitesse.

Il est sonné, il faut bien 9 secondes pour reprendre ses esprits.

Fort heureusement, il ne saigne pas : aucun organe, ou os, n’a été touché ou endommagé.

 

La tomate était, en plus d’être écrasée, arrivée à maturité ce qui a permis d’éviter le pire.

Je n’ose pas imaginer si le lanceur avait utilisé une tomate bien ferme, toute fraîche (aussi dure qu’une pierre. Le genre de tomate où même un bon couteau bien aiguisé peut avoir du mal à se frayer un chemin), qui vient d’être cueillie.

 

Quelques secondes, plus tard, Martin reçoit une deuxième tomate entre les 2 omoplates, puis une 3ème sur la cuisse gauche, puis une 4ème sur la main droite… avant de recevoir une rafale.

Les tomates arrivent de partout.

 

Son magnifique tee-shirt blanc ressemble, maintenant, à un tableau ou un mur de salle de bains sur lequel un enfant de 9 ans a versé un coulis.

Maintenant ça crie dans tous les sens.

 

Le pire c’est que Martin aime ça.

Oui, oui, il prend son pied, il est tout sourire : très content.

Oui, très content de recevoir plein de tomates sur la tronche.

 

Le gars est fou ?

Non, il est tout simplement à la Tomatina.

 

Qu’est-ce que la Tomatina ?

C’est une fête espagnole qui a lieu, chaque année, le dernier mercredi du mois d’août, à Buñol, près de Valence (Valencia).

Des milliers de personnes affluent des quatre coins de la planète, depuis 1945, pour s’amuser pendant 1 semaine tout en perpétrant la tradition.

Ce festival original passionne les foules.

 

Et notamment, le point culminant de cet événement : la bataille de

polochons

tomates.

 

 

Comme vous l’avez compris, le principe est simple :

les participants se balancent entre 130 et 240 tonnes de tomates en l’espace de quelques minutes.

 

Pourquoi ?

L’histoire la plus courante raconte qu’un mercredi d’août 45, des jeunes assistent à un défilé des autorités.

3 d’entre eux se font bousculer. Énervés, ils se saisissent de tomates du primeur d’en face pour…

(vous imaginez bien que ce n’était pas pour faire des pizzas ou du ketchup).

1 an plus tard, le mercredi, les jeunes se seraient, de nouveau retrouvés, pour lancer leurs propres tomates, cette fois-ci.

 

Je vous rassure c’est encadré et il y a des règles à respecter pour que cela reste bon enfant comme par exemple :

  • l’interdiction de jeter autre chose que des tomates
  • les tomates sont mûries et écrasées
  • il y a une, certaine, distance de sécurité, à respecter
  • il y a un personnel de sécurité qui donne des consignes
  • les horaires

 

Maintenant que vous avez imaginé, je vous laisse voir à quoi ça ressemble :

 

(si vous vous posez la question : ce sont des tomates non comestibles, pourries, si vous préférez)

 

 

Pourquoi, je vous parle, aujourd’hui, de la Tomatina ?

Tout simplement, parce que je cherchais une anecdote (qui m’a rappelé des souvenirs) pour introduire le sujet du jour :

 

l’Espagne

l’Italie

la cuisine

la tomate

 

 

En fait, maintenant qu’on a un peu parlé de l’Espagne, on va un peu parler de l’Italie, de cuisine, de tomate et de productivité avec

la méthode Pomodoro,

 

un formidable outil pour être plus productif.

 

 

La méthode Pomodoro c’est quoi ?

À la fin des années 1980, Francesco Cirillo, un développeur italien, installé à Berlin, cherche une nouvelle stratégique pour vaincre la procrastination, être plus focus et davantage concentré sur les tâches à accomplir.

Il se rappelle alors du minuteur de cuisine qu’il utilisait lorsqu’il était étudiant.

Il utilisait un minuteur qui ressemble à celui-là :

la méthode pomodoro

Oui, il a une forme de Pomodoro.

Si vous n’avez pas fait Italien LV2 à l’école, Pomodoro c’est la traduction italienne de

 

Tomate.

 

Le minuteur devient alors un excellent outil de gestion du temps.

 

En effet, en mettant en place un compte à rebours, cela permet plusieurs avantages :

  • mesurer pour améliorer
  • avoir une « pression » positive
  • augmenter la concentration
  • conditionner son cerveau

 

Après plusieurs tests, Francesco recommande d’alterner entre des périodes de 25 minutes de travail et des périodes de 5 minutes.

Cette méthode s’inspire directement des cycles itératifs (liés à la répétition) et des stratégies de développement agiles utilisés par les experts de la programmation web (alias les développeurs).

 

La méthode Pomodoro permet de conditionner le cerveau pour aller à la recherche des gratifications (ultérieures).

En d’autres termes, au lieu de bosser sans visibilité jusqu’à épuisement (ou fatigue excessive ou dégoût) vous travaillez à fond pendant 25 minutes pour bénéficier d’une pause de 5 min où vous faites exactement ce vous voulez.

Ensuite, vous recommencez et ainsi de suite.

 

Même si ça à l’air simple (et ça l’est) c’est redoutablement redoutable ?.

Parce qu’elle s’appuie sur d’autres techniques ultra puissantes (qui ont fait leurs preuves) comme le conditionnement (surtout si on utilise un minuteur traditionnel ou un minuteur qui s’entend), l’engagement, la technique des petits pas, la visualisation, la répétition…

 

(ce n’est pas figé dans le marbre, vous pouvez, bien sûr, tester et adapter les plages horaires, en fonction de vos envies).

 

Comment utiliser la méthode Pomodoro ?

Francesco a formalisé sa technique en 6 étapes :

 

  • Étape 1 : Déterminez une tâche (ou une série de micro tâches) à réaliser. Idéalement une tâche (ou une série de micro tâches) qui nécessite 25 min
  • Étape 2 : Saisissez votre minuteur (ou activez celui en ligne : l’ami Google regorge de timers, minuteur et compte à rebours…), positionnez-le sur 25 min et lancez le compte à rebours
  • Étape 3 : Focalisez-vous sur votre tâche (ou votre série de tâches) et sur rien d’autre (en oubliant toutes les distractions…), jusqu’à ce que l’alarme vous annonce la fin de la période
  • Étape 4 : Octroyez-vous une pause de 5 min bien méritée. Vous avez 300 secondes pour vous aérer la tête, vous dégourdir les jambes, vous baladez sur les réseaux sociaux… et faire tout ce que vous voulez.
  • Étape 5 : Remettez-vous au boulot pendant 25 min (pour profiter d’une nouvelle pause de 5min).
  • Étape 6 : Renouvelez l’opération 2 fois (ce qui veut dire que vous aurez effectué 4 séquences de 25 min. A la fin de la 4ème session, bénéficiez d’une pause plus longue de 15 ou 30 min.

 

En conclusion,

Que vous soyez entrepreneur, coach, formateur, consultante, thérapeute, blogueur, étudiant… je vous invite à essayer la technique Pomodoro pour mieux séquencer votre travail et être plus productif.

Comme vous l’avez vu, elle est simple à mettre en place. Il n’y a pas de (réelles) contraintes.

En vous appuyant sur les 4 cycles de 25 minutes entrecoupés de pauses, vous allez décupler votre efficacité, votre productivité et votre énergie.

Et vous, est-ce que vous êtes fan de la méthode Pomodoro ?

Est-ce que vous allez l’expérimenter (à la maison, au boulot…) ?

 

Ps : Quand on parle de tomates, ça me fait penser à des recettes de grand-mère et notamment à une astuce ultra intéressante pour réduire l’acidité de la sauce tomate :

utilisez un peu (1 ou 2 morceaux de sucre) de sucre (ou 1 carotte).

La première fois que j’ai découvert cette astuce (merci à… et, à…), ça m’a surpris. Après avoir essayé, je me suis rendu compte que ça marchait, très bien.

 

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